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Les travailleurs du monde fêtent le 1er mai

People take part in the traditional May Day rally in Rennes, western France, on May 1, 2018. / AFP PHOTO / Damien MEYER Photo: AFP
Rédaction - The Associated Press

MOSCOU — Des centaines de milliers de travailleurs et de militants célébraient mardi la fête du Premier Mai.

Des centaines de personnes ont défilé dans les rues de Paris pour dénoncer les politiques économiques du président Emmanuel Macron. Certains manifestants ont fracassé la vitrine d’un restaurant McDonald’s. D’autres étaient cagoulés ou ont lancé des pétards.

Plus de 100 000 personnes sont descendues dans les rues de Moscou. Un regroupement syndical affirme que 120 000 personnes s’étaient massées sur la place Rouge pour le début de la manifestation. Au fil des ans, cette manifestation s’est transformée en manifestation de force par le régime, et les voix dissidentes sont rares.

À Saint-Pétersbourg, toutefois, des Russes ulcérés par les tentatives du Kremlin de restreindre les libertés en ligne ont rejoint la manifestation officielle du Premier Mai. Des centaines de personnes ont affronté un temps maussade pour dénoncer la décision du gouvernement d’interdire Telegram, une application de messagerie très populaire.

En Turquie, la police a arrêté une vingtaine de personnes qui ont fait fi de l’interdit en vigueur et tenté de marcher en direction de la place Taksim, à Istanbul. Les rues menant à la place étaient bloquées et la police a seulement permis à des représentants syndicaux de venir déposer des gerbes de fleurs au pied d’un monument. Une vingtaine de personnes qui ont tenté de forcer le cordon policier ont été arrêtées.

En Grèce, des milliers de personnes ont participé à au moins trois manifestations différentes dans les rues d’Athènes. De multiples grèves ont aussi été organisées à l’occasion du Premier Mai, paralysant les traversiers et ralentissant le transport en commun.

Aux Philippines, quelque 5000 personnes ont manifesté près du palais de Malacanang pour dénoncer l’inactivité du président Rodrigo Duterte face au contrat d’emploi à court terme, qu’il avait pourtant promis d’abolir pendant la campagne électorale. Ils réclamaient aussi que le gouvernement s’attaque à la faiblesse des salaires, au chômage et à la répression des syndicats.

En Corée du Sud, environ 10 000 personnes ont manifesté au coeur de Séoul pour réclamer une hausse du salaire minimum.

Des manifestations ont également eu lieu à Hong Kong, au Cambodge et en Indonésie, où quelque 10 000 personnes se sont massées près du palais présidentiel.

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