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Ukraine: Babchenko n'est pas mort du tout

This is a photo taken on Nov. 14, 2017 in Kiev, Ukraine of Russian opposition journalist Arkady Babchenko. Russian journalist Arkady Babchenko, who had been reported shot and killed in the Ukrainian capital Tuesday, has shown up at a news conference very much alive. Vasily Gritsak, head of the Ukrainian Security Service, told a news conference on Wednesday May 30, 2018 the agency faked Babchenko's death to catch those who were trying to kill him. (AP Photo/Vitaliy Nosach) Photo: AP

MOSCOU — Le journaliste russe Arkadi Babchenko, qui avait supposément été tué dans la capitale de l’Ukraine mardi, n’est pas mort du tout.

Il s’est présenté, bien en vie, moins de 24 heures après l’annonce de sa mort, à une conférence de presse mercredi.

Le chef des forces de l’ordre ukrainiennes, Vasili Gritsak, a expliqué que son agence a simulé la mort de M. Babchenko pour attraper ceux qui ont tenté de le tuer.

La police ukrainienne a dit que M. Babchenko, qui compte parmi les principaux dénonciateurs du Kremlin, a été atteint de plusieurs balles au dos chez lui. Sa femme l’avait retrouvé baignant dans son sang.

Il aurait été ciblé en raison de son travail, selon la police.

M. Gritsak a tout d’abord annoncé que la police avait résolu le meurtre. Il a ensuite suscité tout un émoi quand il a demandé à M. Babchenko d’entrer. M. Babchenko a remercié tous ceux qui ont pleuré sa mort.

Sous les applaudissements et les cris des autres journalistes, l’homme de 41 ans a tout d’abord présenté ses excuses à ses proches qui ont pleuré sa mort et qui, a-t-il assuré, ne savaient rien du plan.

Avant de présenter M. Babchenko, M. Gritsak a dit que la police avait identifié un Ukrainien qui avait reçu 40 000 $ US du service de sécurité russe pour faire disparaître le journaliste. Cet individu non identifié aurait ensuite confié le contrat à un homme qui a combattu lors du conflit séparatiste dans l’est de l’Ukraine.

M. Babchenko compte parmi les correspondants de guerre les plus connus de Russie. Il avait annoncé l’an dernier qu’il quittait le pays en raison des menaces dont sa famille et lui faisaient l’objet. Les menaces se seraient poursuivies une fois installé à Kiev.

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