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Uber sème la colère sur trois continents

MADRID, SPAIN - OCTOBER 14: In this photo illustration the new smart phone taxi app 'Uber' shows how to select a pick up location next to a taxi lane on October 14, 2014 in Madrid, Spain. 'Uber' application started to operate in Madrid last September despite Taxi drivers claim it is an illegal activity and its drivers currently operate without a license. 'Uber' is an American based company which is quickly expanding to some of the main cities from around the world. (Photo by Pablo Blazquez Dominguez/Getty Images) Photo: Getty Images

Les ennuis de la compagnie Uber ne sont pas seulement nombreux, ils sont aussi mondiaux. La demande d’interdiction du service déposée cette semaine par les représentants de l’industrie du taxi du Québec fait écho à une grogne qui a gagné trois continents au cours de la dernière semaine. Retour sur une colère mondialisée, de Montréal à Nairobi.

Colère à Paris

France Taxi Strike

Les rues de Paris ont été prises d’assaut, la semaine dernière, par plus de 2 000 chauffeurs de taxi venus exprimer leur ras-le-bol de voir Uber gruger leur part de marché. «Nos gouvernements sont faibles, a dénoncé dans The Guardian Karim Asnoun, leader du syndicat CGT des taxis. Ils pensent qu’Uber crée des emplois, alors que chaque emploi créé en détruit plutôt un autre.»

Un nouveau colonialisme dénoncé au Kenya

Les chauffeurs de taxi de Nairobi, la capitale kényane, ont donné sept jours au gouvernement pour interdire le service d’Uber hier, menaçant de paralyser le transport dans la ville si les autorités refusaient de se plier à leur ultimatum.

Un porte-parole de l’industrie du taxi au Kenya, Mwangi Mubia, a indiqué hier que près de 4 000 chauffeurs avaient perdu leur emploi en raison de la concurrence jugée déloyale d’Uber. Les manifestants ont dénoncé, hier, ce qu’il considère comme un «néo-
colonialisme» de la compagnie de transport.

Uber contre Uber à New York

Des centaines de chauffeurs d’Uber ont manifesté devant les bureaux new-yorkais de la compagnie, lundi, pour protester contre les coupures de tarif imposées par l’entreprise. «[Uber] prétend que nous sommes ses partenaires, avait indiqué au New York Times Tsering Sherpa, qui travaille six jours par semaine, huit heures par jour, pour l’entreprise. Mais ils nous traitent comme des esclaves.»

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