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Le Japon déporte la vedette du documentaire « The Cove » sur la chasse au dauphin

In this Sept. 16, 2015 photo released by DolphinProject.com, Ric O'Barry stands at the Taiji Harbor in Taiji, Wakayama prefecture, western Japan. Japan has ordered the deportation of the star of the Oscar-winning documentary "The Cove," about a dolphin-killing village in Japan. O'Barry was detained upon arrival Monday, Jan. 18, 2016 at Tokyo's Narita international airport. Japanese authorities decided Friday, Jan. 22 to turn down his appeal to get into the country, according to his son. (DolphinProject.com via AP) Photo: AP
Rédaction - Associated Press

L’homme en vedette dans un documentaire oscarisé montrant la chasse au dauphin dans un village japonais a été déporté aux États-Unis, vendredi, après que les autorités aéroportuaires de Tokyo lui eurent interdit l’entrée au pays et l’eurent placé en détention pendant plus de deux semaines.

Ric O’Barry était déterminé à retourner au Japon et à poursuivre son combat pour sauver les dauphins, en collaboration avec des Japonais.

Le gouvernement japonais a refusé de renverser une décision des autorités de l’immigration, qui ont bloqué l’entrée au pays de Ric O’Barry, selon son avocat Takashi Takano.

Ric O’Barry, qui est âgé de 76 ans, était détenu à l’aéroport Narita, à Tokyo, depuis son arrivée au pays le 18 janvier. Son avocat et lui ont affirmé que les autorités l’avaient accusé d’avoir menti lors de ses précédentes visites au Japon. Ric O’Barry dément ces allégations et affirme être un touriste venu pour observer les dauphins.

Ric O’Barry était en vedette dans « The Cove », qui a remporté l’Oscar du meilleur documentaire en 2009. On y voit le massacre sanglant des dauphins chassés par des pêcheurs dans la baie de Taiji.

Les autorités et les pêcheurs de Taiji ont défendu la chasse comme étant une pratique traditionnelle, affirmant que manger de la viande de dauphin n’est pas différent que de consommer du boeuf ou du poulet.

Ancien dresseur de dauphins pour la série « Flipper », Ric O’Barry est depuis devenu activiste. Il visite régulièrement Taiji.

« Ils tentent de me faire taire. Mais ils créent un tsunami d’attention sur cet enjeu », a-t-il raconté plus tôt cette semaine depuis le lieu de sa détention.

« Ça me brise le cœur d’être déporté, a-t-il ajouté. Je n’ai jamais enfreint la loi japonaise. Je n’ai jamais menti aux autorités japonaises. »

Les autorités de l’immigration ne commentent pas les cas individuels.

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