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Meurtre de Robert F. Kennedy en 1968: le coupable essuie un quinzième revers

Sirhan Sirhan reacts during a parole hearing Wednesday, Feb. 10, 2016, at the Richard J. Donovan Correctional Facility in San Diego. For the 15th time, officials denied parole for Sirhan Sirhan, the assassin of Sen. Robert F. Kennedy, after hearing Wednesday from another person who was shot that night and called for the release of Sirhan. (AP Photo/Gregory Bull, Pool) Photo: Gregory Bull/The Associated Press
Elliot Spagat - The Associated Press

Pour une quinzième fois, les autorités ont rejeté une demande de libération conditionnelle de Sirhan Sirhan, condamné pour le meurtre du sénateur Robert F. Kennedy, après avoir entendu, mercredi, le témoignage d’une personne blessée ce soir-là appelant à la libération du détenu.

Paul Schrade, 91 ans, a dit croire, devant la commission des libérations conditionnelles, que Sirhan Sirhan l’avait atteint par balle à l’hôtel Ambassador de Los Angeles en 1968, mais qu’un autre tireur non identifié avait tué M. Kennedy.

M. Schrade se trouvait aux côtés du candidat à l’investiture démocrate lorsque cinq personnes ont été blessées dans le drame du 5 juin. Il avait été atteint par balle à la tête.

M. Schrade a plaidé pour la libération de Sirhan Sirhan et lui a présenté ses excuses pour son absence lors des 14 précédentes audiences sur la demande de libération conditionnelle.

Sirhan Sirhan a répondu aux questions de la commission des libérations conditionnelles de la Californie durant une audience de plus de trois heures dans une petite salle de conférence sans fenêtres.

Les membres de la commission ont conclu que Sirhan Sirhan ne montrait pas des remords appropriés ou ne saisissait pas la gravité de son crime.

Le commissaire Brian Roberts a déclaré que cet “assassinat politique d’un potentiel candidat démocrate à la présidence” avait eu un impact sur le pays dans son ensemble, voire le monde entier.

Sirhan Sirhan, aujourd’hui âgé de 71 ans, a de nouveau affirmé avoir consommé trop d’alcool ce soir-là et ne plus se souvenir de la fusillade à l’hôtel Ambassador après la victoire de M. Kennedy à la primaire démocrate en Californie.

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