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Lech Walesa se défend de nouveau d’avoir été un espion communiste

Poland's former president and Solidarity founder Lech Walesa delivers a speech during a special session of Venezuela's National Assembly, in Caracas, Venezuela, Thursday, Feb. 18, 2016. Walesa, the icon of Poland's successful struggle to topple communism and the 1983 Nobel Peace Prize laureate, has previously acknowledged signing a commitment to be an informant, but has insisted he never acted on it. In 2000 he was cleared by a special court, which said it found no evidence of collaboration. (AP Photo/Fernando Llano) Photo: The Associated Press
Associated Press - Associated Press

VARSOVIE, Pologne — L’ancien président polonais Lech Walesa a de nouveau nié vendredi avoir été jadis à la solde du régime communiste qui dirigeait le pays.

L’Institut national du Souvenir a récemment mis la main sur des documents qui comprennent notamment un engagement signé du nom de M. Walesa et de son nom de code, “Bolek”, des rapports et des reçus datant de la période 1970-1976.

M. Walesa a martelé vendredi qu’il n’a jamais collaboré avec les autorités, qu’il n’a jamais accepté d’argent et qu’il n’a jamais rédigé de rapport sur qui que ce soit.

Le patron de l’Institut, Lukadz Kaminski, a dit que les documents manuscrits ou tapés à la machine et les photos semblent être authentiques, mais qu’ils devront être examinés par des historiens.

M. Walesa a écrit dans un blogue que sa résidence et ses lieux de travail ont été perquisitionnés à de multiples reprises. La police secrète avait alors saisi des notes manuscrites qui pourraient maintenant être présentées comme des rapports, a-t-il dit.

M. Walesa militait contre le régime en 1970, avant d’être congédié du chantier naval de Gdansk en 1976. Il a rejoint et dirigé une autre manifestation à ce chantier naval en 1980, ce qui a donné naissance au mouvement Solidarité qui allait éventuellement chasser les communistes.

M. Walesa a reçu le prix Nobel de la paix en 1983.

Les documents se trouvaient illégalement entre les mains du dernier ministre polonais de l’Intérieur du régime communiste. Les procureurs de l’institut les ont saisis quand la veuve du général Czeslaw Kiszczak a offert de les lui vendre pour 20 000 euros.

Des observateurs se demandent pourquoi l’institut s’est empressé de les rendre publics sans en avoir vérifié l’authenticité. Le parti de droite qui gouverne actuellement la Pologne a fréquemment formulé des allégations contre M. Walesa. Les leaders du parti ont aussi dénoncé l’entente conclue en 1989 entre Solidarité et le régime communiste pour rétablir la démocratie.

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