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Un groupe kurde revendique l’attentat qui a fait 28 morts à Ankara

Soldiers carry the coffin of Fatma Atmaca as Turkish army commanders, ministers and family members attend funeral prayers for eight of 28 victims of Wednesday's explosion, in Ankara, Turkey, Friday, Feb. 19, 2016. Turkish authorities on Friday detained three more suspects in connection with the deadly bombing in Ankara that Turkey has blamed on Kurdish militants at home and in neighboring Syria, while Turkey's military pushed ahead with its cross-border artillery shelling campaign against U.S.-backed Syrian Kurdish militia positions in Syria. (AP Photo/Burhan Ozbilici) Photo: Associated Press

ANKARA, Turquie — Un groupe militant kurde a revendiqué vendredi la responsabilité d’un attentat-suicide à la voiture piégée qui a tué 28 personnes mercredi à Ankara, la capitale turque.

Dans une déclaration publiée sur leur site Web, les Faucons de la liberté du Kurdistan ont affirmé avoir agi pour se venger des opérations militaires menées contre les rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie.

Le groupe établi en Turquie est considéré comme une branche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et a souvent perpétré des attaques violentes par le passé.

Avant cette revendication, la Turquie avait jeté le blâme sur une milice syrienne kurde appuyée par les États-Unis, croyant qu’elle avait collaboré avec le PKK.

Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, avait déclaré que le kamikaze, Salih Neccar, était un Syrien qui était membre d’un autre groupe kurde syrien, les Unités de protection du peuple (YPG).

Contredisant cette information, les Faucons de la liberté du Kurdistan, connus sous l’acronyme TAK, ont identifié le kamikaze comme étant Abdulbaki Sonmez.

“Cet acte a été mené pour venger le massacre de civils blessés sans défense”, a déclaré le groupe, en référence à une importante opération de sécurité turque contre des militants kurdes dans la ville de Cizre.

Vendredi, les autorités turques ont annoncé avoir arrêté trois nouveaux suspects en lien avec l’attentat à Ankara, portant le nombre de personnes en détention à 17. Les derniers suspects seraient liés au PKK, a rapporté l’agence de presse étatique Anadolu.

De plus, selon l’agence, l’armée turque a poursuivi sa campagne de tirs d’artillerie contre des positions des YPG en Syrie, de l’autre côté de la frontière.

Vendredi, le président, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que les autorités turques n’avaient pas le moindre doute quant à l’implication des YPG et de sa branche politique, le Parti de l’union démocratique (PYD), dans l’attentat d’Ankara. M. Erdogan s’est dit déçu que les alliés occidentaux refusent de désigner ces groupes comme des organisations terroristes.

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