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Le SPVM ouvert à discuter des armes intermédiaires

Photo: Archives

Le directeur intérimaire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Martin Prud’homme, s’est dit ouvert à discuter de l’utilisation des armes intermédiaires pendant une audience spéciale de la commission de la sécurité publique. Il souhaite pouvoir expliquer pourquoi elles sont utilisées et y voir des experts.

«Pour moi, les armes intermédiaires sont plus utiles pour protéger la vie que le contraire, mais je suis ouvert à discuter dans une commission avec des experts qui ne sont pas dans nos services de police», a affirmé mardi M. Prud’homme. Ce dernier a répondu à plusieurs questions de citoyens sur les balles de plastique et autres armes intermédiaires pendant une séance de la commission qui portait plutôt sur son plan de redressement du SPVM.

Le chef intérimaire dit que l’utilisation d’un pistolet Taser ou d’une autre arme intermédiaire «n’appartient pas au SPVM ou à la Sûreté du Québec», dont il est également le chef. «Il y a des experts qui étudient l’application du continuum de force qui est enseigné à l’école de police», a-t-il plaidé.

Une séance de la commission de la sécurité publique est prévue ce printemps sur les armes intermédiaires. Notons qu’en campagne électorale, Projet Montréal s’était engagé à mettre fin à l’utilisation des balles plastiques.

Une citoyenne a demandé si l’utilisation des armes de services, soit le pistolet, pourrait être remise en question dans cette séance. Le président de la commission, Alex Norris, l’a invitée à le faire. «Le public est désormais invité à venir faire part de leur préoccupations», a-t-il dit, soulignant que c’était une question légitime.

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