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PQ: 3,4 M$ pour développer l’agriculture urbaine

Photo: Archives Métro

Le Parti québécois (PQ) annoncera samedi matin qu’il investirait 3,4 M$ pour favoriser la construction de serres sur les toits des bâtiments industriels et commerciaux et développer l’agriculture urbaine au Québec s’il est porté au pouvoir.

«C’est une enveloppe conservatrice, mais le but est d’arriver avec une dizaine de projets au démarrage, explique Carole Poirier, la candidate sortante dans Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole du PQ pour Montréal. Nous voulons créer un mouvement, que ça devienne naturel de penser que son toit peut servir à nourrir la population locale.»

Ce programme serait accompagné d’un crédit de taxes foncières pour les propriétaires des édifices, qui s’ajouterait au remboursement de taxes accordé par la Ville de Montréal depuis 2012 et équivalant à la valeur foncière des serres, dans le cadre du «Programme Réussir@Montréal – Industrie».

«Montréal l’a fait pendant cinq ans, mais nous voulons le rendre permanent et l’étendre dans tout le Québec pour qu’on se dote d’un vaste réseau d’agriculture urbaine», précise Mme Poirier.

Ce crédit viendrait alors contrer la hausse des coûts liés à l’évaluation de l’édifice qu’entraîneront les différents aménagements. «On veut que ces améliorations locatives bonifient le bâtiment plutôt que de pénaliser les propriétaires», continue la candidate de Hochelaga-Maisonneuve.

«Ces serres pourraient être opérées par des organismes communautaires en économie sociale qui pourraient produire des légumes et les vendre dans des marchés locaux, par exemple», ajoute Mme Poirier.

Réduire les gaz à effet de serre
Avec ces aménagements, le PQ espère réduire la facture écologique.

«Pensez à tous les légumes qu’on fait venir par camion, alors que les cafétérias des édifices pourraient s’alimenter directement à même l’agriculture urbaine», rappelle Mme Poirier.

Ces serres, opérées 12 mois par années, agiraient également contre les îlots de chaleur.

«C’est une réflexion collective qu’il faut avoir, soutient Mme Poirier. Nous avons des toits qui sont des espaces non utilisés que l’on peut bonifier.»

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