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Montréal débourse 5M$ de plus pour gérer plus de matières compostables

Photo: Mario Beauregard/Métro

Le comité exécutif de la Ville de Montréal octroiera mercredi une prolongation de contrat de deux ans à Recyclage Notre-Dame et lui demandera de gérer 10 000 tonnes de matières résiduelles supplémentaires par année.

Ces nouveaux ajouts coûteront 5,4 M$. En attendant la mise en opération de son centre de traitement des matières organiques, la Ville fait affaire avec des entreprises privées de compostage pour la mise en valeur des matières ramassées dans les bacs bruns.

Le contrat original avec Recyclage Notre-Dame, qui s’occupe de tout l’est de l’île, devait se terminer cette année et prévoyait le traitement de 20 000 tonnes de matière par an. «Le bilan de l’actuel contrat de traitement est le suivant: 13 200 tonnes en 2016, 21 420 tonnes en 2017 et 12 230 tonnes pour les six premiers mois de 2018», spécifie un document préparé pour les élus.

Avec l’implantation de la collecte des résidus de table qui se poursuit, les services municipaux jugent qu’il est nécessaire de bonifier le contrat. «L’octroi de toutes les options permettra de doubler la capacité actuelle de traitement du contrat pour un total de 140 000 tonnes. L’estimation des besoins est de 34 000 tonnes en 2019 et de 37 000 tonnes en 2020. À terme, environ 96% du contrat devrait avoir été consommé», précisent les fonctionnaires municipaux.

L’objectif gouvernemental de compostage des résidus alimentaires est fixé à 60% de valorisation des matières. Or, selon le Bilan 2017 des matières résiduelles de l’agglomération de Montréal, qui doit être déposé mercredi au comité exécutif, le taux de récupération actuel sur l’île est de 23%.

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