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Pointe-aux-Trembles: Chantal Rouleau serait victime d’intimidation

La candidate caquiste dénonce cette situation intimidante, qui fait peur à sa famille et ses voisins. Photo: Mario Beauregard

La candidate caquiste Chantal Rouleau se dit victime d’intimidation depuis le début de la campagne électorale, et bénéficie de surveillance policière à sa résidence, après avoir dû porter plainte à la police.

À quatre occasions, des «gens à l’allure suspecte» sont venus sur son terrain, souvent en peine nuit, et «se cachent derrière les arbres, épient, prennent des photos», a-t-elle témoigné par téléphone.

«Il y en a qui ont dit qu’ils veulent montrer la maison à des amis, mais à minuit le soir, disons que je doute de leurs intentions».

Mme Rouleau ajoute avoir reçu deux lettres contenant des propos disgracieux, «des propos hargneux, de gens qui m’en veulent parce que je suis en politique», confie-t-elle.

Elle affirme avoir déjà fait face à des tentatives d’intimidation au cours de sa carrière politique, et bien gérer cette situation habituellement. «Mais dans le cadre de cette campagne, c’est très intense», souligne-t-elle.

Dénoncer l’intimidation
Chantal Rouleau a déposé 3 rapports au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), jugeant qu’il s’agit de la chose à faire dans de telles situations.

«Je le fais parce que je veux rassurer ma famille et mes voisins, parce que ça fait peur. Je veux aussi dire que lorsque l’on est victime d’intimidation, de harcèlement, il faut le dénoncer. C’est ce que l’on passe notre temps à dire à nos jeunes», a-t-elle souligné.

À la suite du dépôt de ces plaintes, le SPVM assure une surveillance accrue de son domicile, mais ne l’accompagne pas dans ses déplacements.

Elle n’a cependant pas l’intention de ralentir son rythme de campagne ou d’éviter certains événements. «Je vais continuer à faire ce que j’ai à faire, je veux être la prochaine députée, mais il faut que ça cesse», ajoute-t-elle, espérant que les personnes concernées entendent le message.

Son adversaire péquiste Jean-Martin Aussant condamne également fermement tout geste d’intimidation ou de vandalisme en période électorale. « Tout candidat ou toute candidate doit pouvoir proposer sa plateforme sans subir d’intimidation », a-t-il commenté par courriel.

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