Soutenez

Montréal n’échappe pas à l’augmentation du prix des maisons

Photo: Yves Provencher/Métro

Il semblerait que la région de Montréal n’échappe pas à l’augmentation du coût des maisons partout au Canada. Selon une étude immobilière de l’entreprise Royal Lepage, parue mardi, le prix des résidences à deux étages s’est accru de 6,5% par rapport à l’année précédente dans la métropole québécoise, le faisant même franchir la barre du demi-million de dollars.

La moyenne du coût de ces résidences atteindra dorénavant 500 021 $ dans la grande région métropolitaine. La firme privée dit toutefois s’attendre à des hausses de prix «plus modérées» au courant des prochains mois.

Au plus récent trimestre – le troisième –, le prix moyen des propriétés à Montréal a atteint 396 909$, une hausse significative, encore là, de 5,4% par rapport à l’an dernier. Ce chiffre se situera toutefois 399 679$ au prochain trimestre, ce qui représente une hausse bien plus maigre de 0,7%.

Malgré tout, la région du Grand Montréal «a affiché la plus haute augmentation du taux d’appréciation des prix des maisons sur 12 mois», en comparaison avec les villes de Vancouver et de Toronto notamment.

Le marché immobilier de la métropole demeurerait donc relativement «solide», selon les conclusions du groupe, s’appuyant sur «une économie robuste et une tendance vers le plein emploi». En septembre, le taux de chômage a diminué de 0,3% pour atteindre 5,3% de la population. À titre comparatif, la moyenne nationale est de 5,9%.

«La récente performance du Québec s’est classée parmi les plus impressionnantes au pays. Montréal demeure de loin plus abordable que d’autres marchés canadiens. La province est bien positionnée pour surmonter les effets des hausses de taux d’intérêt.» – Phil Soper, président de Royal Lepage, dans un communiqué de presse.

Jeunes et nouvel ALENA
Selon Phil Soper, président de Royal Lepage, l’année 2018 aura eu notamment pour effet de fournir un répit aux premiers acheteurs au Canada, après plusieurs années d’instabilité sur les marchés immobiliers. «Notre recherche indique que le désir de devenir propriétaire demeure bien présent auprès de la jeune génération. Un taux d’appréciation à un chiffre rend à nouveau possible le rêve d’accéder à la propriété pour plusieurs», avance-t-il.

La signature d’un nouvel accord entre les États-Unis et le Canada il y a quelques semaines – l’Accord États-Unis Mexique Canada (AUEMC) – devrait retirer un peu d’incertitude sur les décisions d’achat de plusieurs consommateurs, croit le président.

«Avec une confiance renouvelée vis-à-vis de la sécurité d’emploi, le nouvel accord a retiré un vaste voile d’incertitude qui agissait comme un frein sur les décisions d’achats importants pour les consommateurs», affirme M. Soper.

«De l’autre côté, l’accord commercial pave la voie à la Banque du Canada pour rehausser les taux d’intérêt. Dans l’ensemble, il s’agit d’un développement positif pour les industries du logement des deux côtés de la frontière», ajoute-t-il.

Chaque trimestre, l’Étude sur le prix des maisons de Royal Lepage présente de nouveaux renseignements sur les trois types d’habitation les plus courantes dans 63 des plus grands marchés immobiliers au Canada. Les prévisions immobilières sont effectuées par des «spécialistes en immobilier résidentiel», à partir de leurs opinions et leur connaissance du marché, promet l’organisation sur son site web. Fondée en 1913, la compagnie possède quelque 600 bureaux au Canada.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.