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La Ville de Montréal songe à interdire les Publisacs

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Photo: Archives Métro

La Ville de Montréal envisage sérieusement d’interdire les Publisacs.

«On va se pencher là-dessus, mais il faut garder en tête les journaux locaux. Ils sont distribués par le Publisac», a affirmé le président du comité exécutif, Benoît Dorais, mercredi pendant une séance extraordinaire du conseil municipal.

Il a confirmé que l’idée «est très pertinente» et qu’elle préoccupe vivement l’administration de Projet Montréal. Selon lui, «il y a une façon de réduire à la source» l’utilisation de matières recyclables, et celle-ci en fait peut-être partie.

Transcontinental est propriétaire du Publisac, qui contient plusieurs feuillets publicitaires et qui est distribué à toutes les semaines. Des copies de journaux locaux sont données en même temps dans certains secteurs de l’île de Montréal. L’entreprise n’a pas réagi, mercredi, à la demande de Métro.

La Commission sur les finances et l’administration, qui a procédé à l’étude publique du budget et du programme triennal d’immobilisations (PTI) 2019 au cours des deux dernières semaines, a suggéré à l’administration de se pencher sur l’empreinte écologique que peut avoir «la distribution à grande échelle des Publisacs», dans son rapport final.

Une pétition circule d’ailleurs sur la toile pour réclamer l’abolition des Publisacs partout au Québec. Adressée au ministère de l’Environnement, la pétition indique que «l’équivalent de la moitié de la forêt du parc du Mont-Royal est coupée chaque année pour produire les 900 000 Publisacs distribués chaque semaine», en se basant sur des chiffres du Conseil régional de l’environnement de Montréal.

Plus de 500 signatures avaient déjà été recueillies, au moment de mettre en ligne.

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