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Record de ventes de propriétés à Montréal en 2018

Graham Hughes/La Presse Canadienne Photo: Graham Hughes/La Presse canadienne

Près de 47 000 ventes ont été réalisées en 2018 sur le marché immobilier résidentiel de la grande région métropolitaine, d’après un rapport de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) paru lundi, ce qui constitue un record pour Montréal.

Il s’agit là d’une augmentation de 5% par rapport aux ventes enregistrées en 2017 dans la métropole. La FCIQ affirme être «agréablement surprise» par la performance du marché, «dans un contexte où les règles hypothécaires ont été resserrées» cette année.

Depuis le 1er janvier 2018, les nouveaux acquéreurs d’une propriété qui choisissent une première mise de fonds de 20% et plus doivent effectivement procéder à une «simulation de crise» (en anglais, le stress test) afin d’avoir accès à un prêt bancaire. L’exercice consiste essentiellement à prouver sa capacité d’assumer de hauts taux d’intérêt.

Plus étonnant encore: tous les types de propriétés semblent avoir un connu une hausse de leurs ventes cette année. C’est la copropriété, selon le rapport de l’organisme, qui a été la plus populaire, avec une augmentation fulgurante de 14% des ventes. Les immeubles de deux à cinq logements affichent quant à eux un gain de 3%, pendant que les maisons unifamiliales semblent moins populaires, avec 1% de ventes supplémentaires.

Seule la région de Saint-Jean-sur-Richelieu n’a pas vu ses revenus de ventes bondir en 2018, ceux-ci ayant chuté d’un point de pourcentage. La Rive-Sud, la région de Laval, la Rive-Nord, Vaudreuil-Soulanges et l’île de Montréal affichent des rendements positifs.

Ces prix augmentent précisément parce que l’offre se fait de plus en plus rare, d’après l’organisation immobilière. Celle-ci constate dans son rapport que le nombre de propriétés en vente «s’est replié pour une troisième année consécutive». En fin d’année, 22 890 d’entre elles étaient disponibles, une chute flagrante de 17% à Montréal. «La rareté de l’offre d’unifamiliales par rapport à la demande est indéniable sur l’île de Montréal», ce qui crée un marché «nettement» à l’avantage des vendeurs, observe la FCIQ.

À l’échelle du Québec, la Fédération estime qu’un peu plus de 86 500 ventes ont été enregistrées cette année. Une hausse, encore là, de 5% par rapport à 2017. «L’année s’est vraiment terminée sur une excellente note, avec 18 858 transactions conclues au [dernier] trimestre de 2018 sur tout le marché résidentiel québécois. C’est 6 % de plus qu’à la même période en 2017», a précisé un analyste de la FCIQ, Yanick Desnoyers « Il s’agissait du meilleur résultat en 18 ans pour un quatrième trimestre», d’après lui.

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