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Le SPVM recherche des mineures ciblées par un homme pour des services sexuels

Juan Manuel Cano Mendez Photo: Fournie par le SPVM

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) recherche des potentielles victimes après l’arrestation de Juan Manuel Cano Mendez, un homme dans la cinquantaine soupçonné d’avoir contacté plusieurs jeunes filles en vue «d’obtenir des services sexuels» sur des sites de gardiennage.

D’après les informations du corps policier, le suspect a écrit à «au moins 10 jeunes filles âgées entre 14 et 17 ans» pour arriver à ses fins. Il avait aussi pour intention «de commettre du leurre».

Or, ce chiffre pourrait être beaucoup plus élevé.

La Section de l’exploitation sexuelle, volet pornographie juvénile et leurre de la police de Montréal dit avoir de bonnes raisons de croire que l’homme de 52 ans «aurait pu faire d’autres victimes».

Le modus operandi de Juan Manuel Cano Mendez était sensiblement le même, selon le SPVM. «Il ciblait ses victimes sur différents sites d’annonces en ligne alors que ces dernières recherchaient des emplois de gardiennage», a expliqué un porte-parole des autorités policières, ajoutant que certaines victimes résidaient sur l’île de Montréal, alors que d’autres se trouvaient dans différentes régions à travers le Québec.

Le suspect a comparu le 14 mars dernier au palais de justice de Montréal. Il fait face à deux chefs d’accusation pour leurre d’enfant et communication avec une personne mineure pour l’obtention de services sexuels. Il demeure détenu jusqu’à la suite de son procès.

À des fins de prévention, le SPVM a fait paraître mercredi la liste des pseudonymes utilisés par le suspect pour camoufler son identité réelle, parmi lesquels Bruno Sarkovitz et Liam Elonn, via les adresses bruno.sarko@live.com, liam.elonn@gmail.com, liam.bigu@gmail.com et liam.orce@gmail.com.

Juan Manuel Cano Mendez conduisait un véhicule Mazda 5 et de couleur noire de 2010 ou encore un VUS Jeep Compass de couleur noire de 2019.

Toute personne détenant des informations pertinentes dans ce dossier – ou qui aurait été victime de leurre – est invitée à «se rendre à son poste de police de quartier ou communiquer avec le 9-1-1 afin de déposer une plainte officielle», suggère le SPVM.

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