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L’offre en libre-service bondit de 23% chez Communauto

Communauto
Un véhicule en libre-service de Communauto. Photo: Archives Métro

Le service d’autopartage Communauto a annoncé jeudi qu’il augmentera la taille de son offre en libre-service de 23% d’ici le printemps, ajoutant quelque 135 véhicules hybrides et électriques à sa flotte pour «mieux répondre à la demande croissante» de sa clientèle dans la métropole.

«On a beaucoup d’achalandage en ce moment, on a le vent dans les voiles, et ça nous incite à développer davantage de services», explique à Métro le vice-président de l’organisation fondée dans la capitale nationale en 1994, Marco Viviani.

D’ici quelques mois, Communauto comptera environ 720 véhicules en libre-service à l’échelle de la ville. À ce nombre, le groupe promet également d’ajouter 150 véhicules à ses 900 automobiles à essence ou hybrides en station, pour les usagers qui préfèrent réserver à l’avance. À Montréal, le nombre total de véhicules disponibles passera donc à environ 1800.

Sans vouloir prioriser le libre-service, le vice-président dit reconnaître que cette option soit plus attrayante en ce moment au sein de sa clientèle que le mode réservation.

«La croissance du libre-service est beaucoup plus rapide. C’est un service qui est né récemment, donc il y a de l’engouement. Par contre, on voit que les gens nous approchent d’abord via le libre-service et qu’ensuite, avec le temps, ils adoptent l’offre dans son ensemble, ce qui est très positif à long terme.» -Marco Viviani, vice-président de Communauto

L’entreprise élargira également d’ici peu sa présence, en implantant des stations dans les arrondissements de Saint-Laurent et de LaSalle. C’est donc dire que son service d’autopartage pourra être utilisé dans 14 des 19 arrondissements de la métropole. «On essaie d’agrandir le réseau pour desservir le plus de Montréalais possibles. Avec Ahuntsic-Cartierville l’an passé et ces deux nouveaux secteurs cette année, on pense qu’on est sur la bonne voie», illustre à ce sujet M. Viviani.

Communauto entend aussi «augmenter l’accessibilité du service» dans des arrondissements où il est déjà installé. Quelque six nouvelles stations verront ainsi le jour dans Ahuntsic-Cartierville ; le service sera aussi «renforcé» dans Pointe-aux-Trembles, Rosemont-La-Petite-Patrie, Griffintown et Mercier-Est, assure l’entreprise.

La ville de Côte Saint-Luc ne sera pas en reste, elle qui verra débarquer l’autopartage de Communauto dans ses rues pour la toute première fois au printemps prochain.

25 bougies
Le moment de ces annonces n’est pas laissé au hasard, puisque le groupe d’autopartage soufflera à la fin de l’été ses 25 bougies. C’est Benoît Robert qui, à l’époque où il poursuivait un projet de maîtrise en aménagement du territoire à l’Université Laval, avait imaginé les premiers balbutiements de Communauto.

«Après 25 ans, nous continuons d’être les leaders dans les marchés que nous occupons partout au Canada, mais nous sommes surtout fiers de pouvoir dire que notre mission est toujours restée la même : bâtir des offres de mobilité visant à diminuer la dépendance envers la voiture privée», a expliqué le fondateur et directeur général actuel de l’entreprise, dans un communiqué de presse paru jeudi.

Pour Marco Viviani, le moment est carrément symbolique. «Il n’y a pas beaucoup de compagnies d’autopartage dans le monde qui ont notre âge et qui ont été capables d’offrir un modèle durable dans le temps», a-t-il affirmé.

Au courant de l’automne prochain, Communauto tiendra plusieurs événements pour souligner son 25e anniversaire, des rassemblements corporatifs aux événements communautaires en passant par de grandes activités publiques.

Fait intéressant : le service Auto-mobile bien connu des usagers changera de nom et s’appellera dorénavant FLEX. Une nouvelle identité visuelle qui «dynamisera l’image de la marque», d’après M. Viviani.

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