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Deux nouveaux parcs d’ici 2020 sur le site de l’ÉTS

Un parc sera aménagé d'ici la fin de l'été entre les pavillons D et E de l'École de technologie supérieure Photo: Courtosie, ÉTS
Zacharie Goudreault - Métro

L’École de technologie supérieure (ÉTS) dépensera plus de 2M$ afin d’aménager deux parcs sur son site en pleine expansion. Une initiative qui permettra notamment aux employés et aux étudiants du campus de se déplacer de façon plus sécuritaire.

Ces projets d’aménagement sont issus d’une vaste consultation menée par l’ÉTS de novembre 2017 à février 2018 auprès notamment de ses étudiants et professeurs, mais aussi des résidents du secteur, à cheval entre Ville-Marie et Griffintown, de même qu’auprès de la Ville.

Au terme de cette consultation, l’établissement universitaire, qui a connu une croissance de 55% du nombre d’étudiants au cours des cinq dernières années, a réalisé un plan de développement recommandant notamment de favoriser davantage les déplacements à pied et à vélo sur le site et de verdir celui-ci.

Un an plus tard, cette vision prend forme alors que la construction d’un premier parc entre le nouveau pavillon D et le pavillon E, actuellement en cours, devrait être achevée d’ici la fin de l’été.

«C’est un parc entre deux coins de rue et deux pavillons. Pour nous, c’est une première […] Ça a été assez difficile à réaliser», a expliqué à Métro le directeur de l’immobilier de l’ÉTS, Luc Martin, ajoutant qu’il s’agira du premier grand espace vert du campus. 

Ce parc, qui disposera d’une oeuvre d’art dévoilée à l’automne et de bancs en béton illuminés le soir, sera d’ailleurs ouvert à tous.

«Il y a tellement peu de parcs dans le Griffintown, donc on le rend accessible aux résidents du quartier», a indiqué M. Martin. 

Sécurité des piétons
Afin de réaliser ce projet, l’ÉTS a d’ailleurs obtenu l’autorisation de l’arrondissement du Sud-Ouest pour transformer un tronçon de la rue Murray, qui sépare différents pavillons au coeur du campus, en un espace réservé aux piétons. Des mesures d’atténuation de la circulation automobile seront par ailleurs mis en place sur la rue Eleanor, tandis que la rue Barré sera également piétonnisée.

Alors que quelque 12 000 employés et étudiants circulent quotidiennement sur le site du campus, qui est notamment traversé par les rues Notre-Dame Ouest et Peel, toutes deux très achalandées, Luc Martin estime que ce parc est nécessaire afin de répondre à «un enjeu important de sécurité».

«On peut avoir une réunion dans un pavillon, un cours dans un autre et une rencontre dans le bureau du professeur dans une autre. Les fonctions sont vraiment éclatées dans différents pavillons. Ça se déplace beaucoup», a-t-il noté. 

Contrairement à d’autres universités, l’ÉTS est «unifacultaire», ce qui signifie que différents cours d’un même programme peuvent se retrouver dans différents pavillons, nécessitant des déplacements fréquents «d’un pavillon à l’autre» de la part des employés et des étudiants, a-t-il souligné. 

Un parc 2.0
Un appel d’offres est par ailleurs en cours afin de réaliser la construction d’un parc au sud du Centech, soit l’ancien planétarium cédé en 2013 à l’ÉTS par la Ville de Montréal.

Cet espace vert, qui sera situé dans le quadrilatère des rues Peel, Notre-Dame Ouest, Saint-Jacques et de la Cathédrale, comprendra lui aussi du mobilier urbain et une oeuvre d’art. Sa caractéristique principale sera toutefois d’être à l’image des hautes technologies qui font la force de l’ÉTS.

«On veut lui donner plus le cachet technologie […] En même temps, l’ÉTS, c’est un hub d’innovation et d’entreprises, donc ça s’y prête bien», a souligné Luc Martin, qui a précisé que tous ceux qui viendront s’asseoir ou se balader dans ce parc pourront connecter leur téléphone au réseau 5G, «extrêmement rapide». 

«On veut vraiment contribuer à rehausser la qualité de vie du quartier.» -Luc Martin, directeur de l’immobilier à l’ÉTS

Échéancier serré
L’appel d’offres pour ce deuxième parc se terminera le 21 juin. L’ÉTS se donne ensuite comme objectif de terminer la construction de cet espace vert d’ici au printemps 2020.

Un échéancier serré, d’autant plus que «l’École ne peut pas faire fonctionner ses chantiers le soir et la nuit en raison de la proximité de bâtiments résidentiels», indique le Plan de développement urbanistique du campus de l’ÉTS, qui soulève également des défis concernant la «difficulté d’accès à certains secteurs» et la « densité de la circulation» près du site, ce qui pourrait retarder la fin des travaux.

«On espère commencer les travaux cet été», a dit M. Martin, qui s’est montré confiant d’être en mesure de respecter l’échéancier prévu. 

En tout, l’établissement universitaire a mis de côté la somme de 2,4 M$ pour la réalisation de ces deux parcs, une somme qui sera puisée dans la subvention de 55 M$ que l’ÉTS a reçue de la part de Québec et d’Ottawa l’an dernier afin de réaliser la construction d’un nouveau pavillon de cinq étages. 

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