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Le marquage au sol avance plus rapidement cette année, plaide la Ville de Montréal

Piétons, traverse, marquage, rue, peinture Photo: Pablo A. Ortiz/Métro

Après avoir été critiquée l’an dernier pour avoir complété tardivement le marquage de la chaussée, nuisant ainsi à la sécurité des piétons et des cyclistes, la Ville de Montréal affirme que le travail est réalisé plus rapidement cette année.

«Dès notre arrivée en poste, nous avons pris conscience du retard dans la réalisation du marquage prioritaire, notamment sur les voies piétonnes, les passages écoliers et le réseau cyclable, a indiqué par voie de communiqué le responsable des infrastructures du réseau routier à la Ville, Sylvain Ouellet. Pour répondre aux préoccupations des citoyens, il était important pour nous d’améliorer la qualité de ce service de base, un service qui assure la sécurité au quotidien tant des piétons, des cyclistes que des automobilistes.»

L’an dernier, la Ville a été critiquée par des élus et des citoyens pour sa lenteur dans ce processus, qui consiste notamment à repeindre des passages piétons et écoliers et des lignes d’arrêt aux intersections.

Afin de corriger le tir, la Ville a fait l’acquisition notamment d’un nouveau camion traceur d’une valeur de 1 M$, d’un «outil informatique» afin de «supporter les équipes sur le terrain» en plus de déployer 10 cols bleus supplémentaires pour réaliser cette tâche de jour, portant à 101 le nombre total d’employés municipaux dédiés depuis la mi-avril à réaliser le marquage au sol.

Résultat de ces efforts: le marquage au sol avance plus rondement. Selon les estimations de la Ville, «en date du 16 juin, le travail qu’il reste à faire équivaut à 9,3 jours de travail, alors que l’an dernier à pareille date, il représentait 22,8 jours de travail».

«Après plein de promesses l’an dernier, on voit qu’ils agissent […] Reste à savoir combien de temps le marquage va durer», a toutefois indiqué à Métro le porte-parole du regroupement Piétons Montréal, Nigel Spencer.

Alors que la peinture utilisée actuellement pour le marque au sol s’efface souvent en quelques mois en hiver en raison de l’utilisation d’abrasifs, la Ville affirme par ailleurs qu’elle compte tester de nouveaux produits «plus résistants» l’an prochain. Des tests ont d’ailleurs déjà été réalisés dans le passé à Montréal avec de l’époxy, un revêtement plus dispendieux, mais qui peut rester en place de deux à trois ans.

«Il y a des marquages qui commencent à disparaître après un mois ou deux dans la situation actuelle. C’est ça le problème […] Il y a plus de chances que les automobilistes nous laissent traverser s’il y a du marquage au sol. Ils deviennent plus consciencieux.» -Nigel Spencer, porte-parole de Piétons Montréal

Le conseiller indépendant de Snowdon, Marvin Rotrand, qui avait critiqué la Ville l’an dernier, s’est pour sa part réjoui que «la Ville travaille mieux cette année», tout en réclamant également que des peintures plus durables soient utilisées pour le marquage au sol.

«La STM utilise un type de peinture qui dure trois ou quatre ans, mais pas la Ville», a indiqué celui qui est aussi l’ancien vice-président de la STM.

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