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Harcèlement: la mairesse de Villeray, Giuliana Fumagalli, refuse de commenter

Giuliana Fumagalli, mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Photo: Gracieuseté / Projet Montréal

La mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Giuliana Fumagalli, refuse de commenter les allégations de harcèlement à son endroit. L’élue a été blâmée par le contrôleur général la semaine dernière.

«Malheureusement, je ne peux absolument pas commenter. On est sur le sceau de la confidentialité», a-t-elle affirmé à Métro lundi, lors d’un bref entretien téléphonique. 

La semaine dernière, le contrôleur général de la Ville de Montréal, Me Alain Bond, a remis au directeur général son rapport d’enquête final sur le climat de travail dans l’arrondissement de Mme Fumagalli. Cette enquête avait été déclenchée en août dernier à la suite d’allégations de harcèlement de la part d’employés municipaux depuis mai 2018. Mme Fumagalli, qui avait délogé Anie Samson à l’automne 2017, avait du même coup été exclue de Projet Montréal.

Dans un communiqué paru vendredi, la Ville indique que le contrôleur général a demandé à la direction de l’arrondissement de «mettre en place immédiatement une procédure de communication entre le cabinet de la mairesse de l’arrondissement et la sphère administrative» afin que «toutes communications entre le cabinet de la mairesse de l’arrondissement et la sphère administrative soient limitées à la directrice d’arrondissement». 

Le communiqué ne précise toutefois pas si l’accompagnateur de Mme Fumagalli, en place depuis le mois d’octobre à la recommandation de Me Bond, poursuit son travail.

Selon un reportage de Québecor, huit employés ont dénoncé Mme Fumagalli au cours des derniers mois. Quatre conseillers municipaux ont par ailleurs déposé des plaintes à son endroit à la Commission municipale du Québec.

Aucune légitimité
Vendredi dernier, la mairesse de Montréal a appelé Giuliana Fumagalli à faire «un examen de conscience», ajoutant que celle-ci n’a plus «la légitimité» d’être mairesse de son arrondissement.

«Je pense que la population est en droit de se demander si Mme Fumagalli a encore la légitimité d’être mairesse […] Selon mes critères à moi, et ce qui a fait en sorte que je l’ai exclue de mon parti, la réponse est non», a-t-elle dit.

Valérie Plante a toutefois reconnu qu’il n’est pas en son pouvoir de «congédier une élue».

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