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Congestion routière: une plus grande participation gouvernementale dans le transport en commun réclamée

Des Insulaires s’inquiètent du trafic qui sera généré à L’Île-des-Sœurs. 
Du trafic. Photo: AFP/Relaxnews

Alors que la congestion routière prend de l’ampleur chaque année à Montréal, l’Association canadienne du transport urbain (ACTU) demande à Québec et à Ottawa d’élargir leur participation financière au transport en commun pour inclure l’exploitation de celui-ci.

Selon un sondage réalisé par la firme Léger Marketing publié en juin, plus de la moitié des résidants du Grand Montréal utilisent leur voiture comme principal mode de transport pour se rendre au travail. Le temps de déplacement entre la maison et le boulot serait d’ailleurs de 73 minutes en moyenne dans la région, soit 13 minutes de plus qu’à Québec.

«Heureusement, les gouvernements fédéral et provincial investissent dans de grands projets de transport collectif comme comme le Réseau express métropolitain (REM) ou le prolongement de la ligne bleue», souligne le président-directeur général Marco D’Angelo, dans une lettre ouverte envoyée à Métro.

Néanmoins, afin que le réseau de transport en commun soit assez efficace pour inciter les Montréalais à opter pour celui-ci au lieu de leur voiture, Québec et Ottawa, en plus de financer la construction de nouvelles infrastructures de transport collectif, doivent aussi financer l’exploitation de celui-ci, estime M. D’Angelo.

Le sondage Léger Marketing souligne d’ailleurs que 57% des résidants du Grand Montréal prendraient le transport en commun plus souvent si celui-ci était plus fréquent et efficace.

«Un financement fédéral permanent, flexible et dédié à l’exploitation, permettrait de livrer aux Montréalais des services à la hauteur de leurs attentes.» -Marco D’Angelo, président-directeur général de l’ACTU 

Un tel élargissement de la participation des deux ordres de gouvernement au transport collectif permettrait par ailleurs de réduire le fardeau financier que doivent supporter les municipalités du Grand Montréal, qui assument environ 30% de la facture de l’exploitation de celui-ci dans la région.

Des sources de financement alternatives du transport en commun sont par ailleurs actuellement étudiées par Québec. La Communauté métropolitaine de Montréal a d’ailleurs décidé le mois dernier d’élargir la taxe sur l’immatriculation, en vigueur dans l’agglomération depuis 2011, à l’ensemble des municipalités du Grand Montréal dès 2021.

 

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