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Projet d’agrandissement pour Dompark

Une vue d’un loft commercial de Dompark. Photo: Photo: Gracieuseté – Dompark

La vitalité économique actuelle suscite la création de nombreuses microentreprises et PME. Plusieurs ont besoin d’un local pour travailler et accueillir les clients. La demande pour un loft commercial est tellement forte que le Complexe Dompark, près de Côte-Saint-Paul, a présenté un projet d’agrandissement à la Ville de Montréal.

«Nous avons une liste d’attente de gens qui ont besoin de l’équivalent de 160 000 pieds carrés», précise la présidente de Gestion Immobilière Quo Vadis, Natalie Voland, une ancienne travailleuse sociale de métier.

Son projet d’expansion compte une proportion de 10 % d’ensemble résidentiel. Cela permettrait à un travailleur autonome d’aménager par exemple au même endroit, son bureau et son appartement.

Situé sur la rue Saint-Patrick, non loin du canal de Lachine, le Complexe Dompark a longtemps abrité l’usine Dominion textile. En 1995, le père de Natalie, un architecte-urbaniste originaire de l’Allemagne a acheté l’édifice qui était presque à l’abandon.

Un exemple de loft de Dompark. Photo: Gracieuseté – Dompark

Deux ans plus tôt, en 1993, ce visionnaire a acquis le bâtiment de l’ancienne compagnie Simmons devenu le Complexe du Canal Lachine. «Mon père avait une vision de diminuer le prix des loyers pour inviter des artistes, OBNL et starts-up à s’installer dans nos immeubles. À l’époque, cette vision d’écosystème entrepreneurial n’était pas vraiment à la mode», observe-t-elle.

Mme Voland admet que de telles acquisitions seraient pratiquement impossibles en raison du contexte actuel. Ces édifices industriels étaient littéralement au bord de la faillite. Le prix des terrains dans le Sud-Ouest de Montréal est de dix à 15 fois plus élevé qu’il y a 25 ans plus tôt.

«Cela devient difficile, constate-t-elle, de garder la vision de logements abordables quand le quartier se développe aussi rapidement.»

Création d’emplois

La présidente de Gestion immobilière Quo Vadis parle avec conviction de ses valeurs. «On a besoin d’une ville qui augmente son offre pour la classe moyenne et nous nous devons de supporter les PME car ce sont eux les créateurs d’emplois», croit-elle.

La femme d’affaires s’inspire de ses voyages en Europe où les constructions domiciliaires et commerciales sont planifiées pour les piétons. À plusieurs endroits, l’utilisation d’une voiture est proscrite.

«Je voyage autour du monde, mais mon cœur est ancré ici dans le Sud-Ouest qui est le plus beau quartier de Montréal», ajoute-t-elle.

Nathalie Voland et sa firme gèrent 1,5 million de pieds carrés répartis dans différents immeubles patrimoniaux de la métropole. Plus de 500 PME louent ses espaces commerciaux créant ainsi 3000 emplois.

Natalie Voland gère de nombreux immeubles qui proposent des loyers plus abordables aux artistes, Starts-up ou OBNL.

Qui est Natalie Voland ?

Diplômée en sciences politiques et études africaines de l’Université McGill, elle est heurtée par un conducteur ivre à l’âge de 18 ans. L’accident lui fait perdre la motricité de ses jambes. Le pire, pour elle, c’est d’enterrer son rêve de devenir danseuse de ballet. Durant 11 ans, avec courage et détermination, la jeune femme réapprend à marcher.

Dans la jeune vingtaine, Nathalie devient travailleuse sociale auprès de jeunes au YMCA et ensuite à l’Hôpital de Montréal pour enfants en traumatologie et soins intensifs.

Son père affligé de la maladie de Parkinson l’incite en 1996 à rejoindre son entreprise spécialisée en gestion immobilière qui porte le nom de Quo Vadis, une locution latine qui signifie Où vas-tu?

Au quotidien, Nathalie Voland désire travailler en symbiose avec ses interlocuteurs qui ont un impact social dans la collectivité.

 

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