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Coronavirus: la STM n’acceptera plus l’argent comptant

Transport
L'achalandage sur le réseau de la STM a «chuté» de manière importante. Photo: Archives Métro

Comme plusieurs autres commerces et entreprises dans la métropole, la Société de transport de Montréal (STM) n’acceptera plus l’argent comptant dans son réseau pour éviter la transmission de la COVID-19 entre les usagers et son personnel.

«Ceci inclut nos machines distributrices automatiques de titres», a indiqué l’organisation dans un communiqué mardi.

Selon la porte-parole de l’organisation, Amélie Régis, l’argent comptant n’est plus accepté dans le réseau de métro depuis hier.

«On veut limiter les contacts et éviter la propagation du virus, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres organisations comme la SAQ», observe-t-elle. «Il n’est toutefois pas nécessaire de faire l’ajout d’équipements», prévient Mme Régis.

Les bornes de rechargement et les distributrices automatiques, qui n’acceptaient déjà que les cartes de crédit ou de débit, demeureront ouvertes. Or, les préposés aux comptoirs d’assistance immédiate ne pourront plus accepter de billets pour vendre des titres de transport.

Malgré tout, «le transport collectif n’est toutefois pas gratuit», indique la société de transport, réitérant que les usagers devront en tout temps «détenir un titre valide». De sévères sanctions pourraient autrement être imposées aux récalcitrants. En vertu du code réglementaire de la STM, les inspecteurs peuvent remettre des amendes oscillant entre 150$ et 500$ aux usagers qui n’ont pas leur titre de transport.

À l’arrière pour restreindre la propagation

Rappelons que depuis mardi, la STM oblige ses usagers à embarquer «par la porte arrière» des autobus afin de limiter la propagation du coronavirus avec ses chauffeurs. Ceux-ci s’étaient faits bruyants dans les dernières semaines, via leur syndicat. Ils ont notamment dénoncé le manque d’actions prises par l’employeur à l’égard de la propagation de la COVID-19.

Si un titre valide est toujours requis pour monter à bord d’un bus, les inspections seront toutefois beaucoup plus compliquées à opérer. L’organisation en appelle donc à l’honnêteté et l’honneur des Montréalais, qui doivent en théorie continuer de payer.

Une série d’autres mesures ont été mises sur pied dans les derniers jours. L’objectif est de «diminuer les contacts directs» au maximum, autant dans le métro que dans les bus ou encore dans le transport adapté.


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