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Union Montréal s'en prend à Richard Bergeron avec une liste de déclarations controversées

Union Montréal, l’équipe de Gérald Tremblay, s’en est pris au chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, en publiant aujourd’hui un top 10  des déclarations jugées «particulières» de ce dernier. Voici le palmarès tel que dressé par Union Montréal:

– – –

10. M. Bergeron explique qu’en fumant, il diminue sa capacité pulmonaire, ce qui l’empêche de courir trop vite et de se blesser comme il l’a fait à l’époque où il avait renoncé à la cigarette.

«Je fume parce que c’est bon pour ma santé», La Presse, 5 octobre 2009.

9. M. Bergeron a une opinion bien arrêtée sur les services de proximité. Voici un pot-pourri de ce que pense Richard Bergeron à ce sujet:

«C’est quoi cette presse démesurée d’enlever la neige? La neige est loin d’être un drame (…).» La Presse, 18 février 2008

Ses idées pour Montréal. «Pas pour boucher des nids-de-poule (…)» La Presse, 26 mai 2009.

Sur la réfection des infrastructures routières et souterraines: «On va dépenser des milliards pour remplacer des tuyaux, couler du béton et étendre de l’asphalte à la manière dont cela se faisait il y a soixante ans. Prenons le temps de réfléchir à la ville dans laquelle nous souhaitons vivre pour les 50 prochaines années», Transcontinental – Le Plateau, 26 novembre 2006

8. Projet Montréal maintient qu’elle est la seule formation politique qui possède les compétences et la détermination nécessaires pour réaliser la relance durable de Montréal. Est-ce vraiment la meilleure équipe pour administrer un budget de plus de $4 milliards dans un contexte d’une récession économique globale ?

Voyons ce que pense Richard Bergeron lui-même lorsque questionné sur sa participation au processus budgétaire de la ville : «Je lui ai dit (au maire) qu’on ne lui serait d’aucune aide là-dessus car on n’a pas la compétence.» – Le Devoir, 17 décembre 2005

7. Alors que Richard Bergeron répète à satiété qu’il fait de la politique différemment et qu’il souhaite que sa voix soit entendue sur toutes les tribunes et être de tous les débats, voici ce qu’il avait à dire sur la possibilité de faire un débat seul contre Gérald Tremblay, étant donné l’incapacité de Louise Harel de débattre en anglais.

«En l’absence de Louise Harel, le public qui aurait assisté à ce débat et à ce débat-là seulement aurait eu comme impression que la seule alternative à Gérald Tremblay, c’est Richard Bergeron. C’est magique.» – Le Devoir, 23 septembre 2009

6. Malgré le fait que les principales formations politiques aient décidé de ne poser aucune affiche sur le domaine public afin de réduire la pollution visuelle et environnementale, Projet Montréal, qui affirme faire de la politique différemment, a tout de même décidé de faire de
la "vielle politique" en placardant la ville. Un double-discours et la première théorie du complot de Richard Bergeron.

«Il y avait dans cette offre apparemment généreuse, un piège.» La Presse, 19 septembre 2009

5. Depuis des mois, M. Bergeron essaie de se positionner comme étant un grand défenseur de l’éthique. Ce que M. Bergeron oublie de mentionner c’est que la Commission des relations du travail a statué qu’il était bel et bien en conflit d’intérêts en occupant le poste d’élu municipal tout en continuant d’occuper ses fonctions à l’AMT. Dans sa décision, la Commission a souligné que «Les fonctions sont incompatibles du seul fait de l’existence d’un conflit d’intérêts
potentiel ou apparent(…).»

4. Sur le financement des partis politiques, M. Bergeron a dû se rétracter et s’excuser à au moins 7 reprises lors du conseil municipal du 24 août dernier, après avoir tenté d’entacher la réputation du propriétaire des anciens ateliers de la cour Pointe-St-Charles.

3. M. Bergeron est un adepte de la «théorie du complot» quant aux attaques terroristes du 11 septembre 2001 qui ont eu lieu aux États-Unis. Voici un extrait de son livre anti-auto : «Les Québécois au volant, c’est criminel»

«Pour ce qui est des deux autres avions qui se seraient écrasés l’un sur le Pentagone, à Washington, l’autre dans un champ, non loin de Pittsburgh, en Pennsylvanie, on tombe à mon sens dans la farce macabre. Chacun a pu vérifier à des dizaines de reprises qu’un écrasement d’avion, de quelque façon qu’il se produise, produit toujours une abondance de débris. Je suis personnellement du genre à ne pas croire que des avions de 60 tonnes puissent se volatiliser. Il
se peut que ce fameux 11 septembre 2001, nous ayons simplement été témoins d’un acte de banditisme d’État aux proportions titanesques.»


2.
Interrogé de nouveau en 2009, sur le précédent item par un journaliste de La Presse qui voulait savoir s’il maintenait toujours sa position sur les événements du 11 septembre, M. Bergeron a répondu: «Je suis fier en maudit de ce paragraphe» – La Presse, 5 octobre 2009.

1. M. Bergeron remet en question que l’homme ait vraiment marché sur la lune. Dans une entrevue accordé au Journal de Montréal le 19 avril 2006, M. Bergeron a déclaré que :

«Vous êtes sûr qu’on y est allé sur la Lune? Moi, je suis pas sûr. Je dis pas qu’on n’y a pas été non plus. J’ai des questions. J’ai lu là-dessus. Et effectivement, j’ai des questions. Drôle de hasard, j’y ai pensé, hier, à ça. Je sais pas comment ça se fait, j’ai dû connecter des ondes cérébrales en provenance de votre cerveau, hier…»

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