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Cruauté au Berger blanc: des personnalités se mobilisent

Des personnalités québécoises comme Georges Laraque, Joëlle Morin, Jacques Godin et Patricia Tulasne se réunissent vendredi pour dénoncer la situation au Berger Blanc et l’immobilisme des municipalités.

Ce refuge pour animaux égarés a été infiltré par un membre de la Société protectrice des animaux (SPA) qui a filmé des actes de cruauté envers les animaux. Les images d’euthanasies pratiquées à froid et non supervisées par un vétérinaire ont été reprises par l’émission Enquête.

Des citoyens dénonçaient depuis longtemps la malpropreté du refuge et son manque de suivi pour retracer les propriétaires des animaux, même si certains avaient des médailles. Une rapide recherche sur Internet indique qu’en 2003 déjà, les mauvaises pratiques du Berger Blanc étaient dénoncées.

Une dizaine d’arrondissements montréalais font affaire avec le Berger Blanc, dont ceux de Côte-des-Neiges-NDG, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Ville-Marie et Rosemont-la-Petite-Patrie. Ils versent en moyenne à l’entreprise plus de 100 000 $ par année. Le Plateau Mont-Royal précise que cette année, le contrat n’avait été reconduit que sur deux mois, afin d’évaluer la situation.

Du côté de la Ville de Montréal, on indique prendre la situation très au sérieux. «Nous allons entreprendre des visites beaucoup plus régulières et les possibilité de résiliation de contrat vont être étudiées», a indiqué Richard Deschamps, l’élu responsable des services aux citoyens.

M. Deschamps refuse de s’avancer sur la possibilité pour Montréal de s’inspirer de Toronto où Calgary et de rapatrier le service de fourrière animal sous son giron. «Si une municipalité juge qu’il n’y a pas d’organisme de contrôle animalier adéquat sur son territoire, c’est à elle de prendre l’activité en charge», clame Sameer Mulden, porte-parole de la SPA-Canada. Il soutient que ce genre de contrat ne devrait pas être confié à des organismes à but lucratif qui ont tendance à privilégier l’euthanasie.

Berger Blanc c. SPCA
À Montréal, il n’existe que deux options. Le Berger Blanc est une entreprise privée qui propose l’avantage d’offrir un service de collecte plus large que la SPCA, un organisme sans but lucratif. Cette dernière est toutefois reconnue pour effectuer un travail d’enquête plus soutenu pour retrouver les maîtres. Mais elle aussi par le passé, été éclaboussée.

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