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Conduites d’eau gelées: Saint-Laurent, le seul qui ne distribue pas d’eau potable

Photo: Getty Images/iStockphoto

De tous les arrondissements de la Ville de Montréal, Saint-Laurent est le seul qui ne distribue pas d’eau potable à ses résidents lors du gel de tuyaux.

Les grands froids de l’hiver 2015 ont créé de nombreux problèmes de gel de conduites sur l’île de Montréal. Au mois de février 2015, 1000 résidences étaient privées d’eau sur le territoire de Montréal, dont une quarantaine se trouvaient dans l’arrondissement de Saint-Laurent.

Saint-Laurent a toutefois maintenu sa décision de ne pas distribuer d’eau potable aux résidents privés de ce service. La Ville-centre confirme qu’il est le seul dans cette situation.

«Selon des informations recueillies il y a quelques jours, la fourniture d’eau potable lors de gel de conduites est offerte dans 18 des 19 arrondissements de l’île de Montréal, le seul qui ne l’offre pas est celui de Saint-Laurent», précise le directeur des communications de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin.

Les 18 autres arrondissements font tous la distribution d’eau potable soit à la demande des citoyens ou de façon systématique. L’arrondissement de Verdun distribue automatiquement des bouteilles de 4 litres aux citoyens, alors qu’à Outremont, l’équipe Aqueduc CDN/NDG distribue quotidiennement des bidons d’eau potable aux résidents dont les conduites d’eau sont gelées.

Incompréhension
La garderie Kat Kout a été privée d’eau pendant six jours consécutifs sans que l’arrondissement ne leur distribue de l’eau. Les responsables de la garderie Kat Kout dénoncent la décision de l’arrondissement.

«C’est une situation d’urgence, on parle d’enfants et c’est impossible d’emmener de l’eau», se questionnait toujours la directrice de la garderie, Fadia Yassine, une fois le service rétabli.

Les responsables ont dû s’approvisionner par leurs propres moyens pour desservir leur jeune clientèle. Une situation qui a suscité l’incompréhension chez les parents comme chez les responsables de la garderie.

Une décision réfléchie
Les autorités expliquent qu’il est aussi de la responsabilité des entreprises privées et publiques de prévoir un plan b.
«Si une situation d’urgence touche nos résidents et que l’on doit intervenir à grande échelle, nous aurons au moins besoin de trois jours pour intervenir. C’est pourquoi, les citoyens doivent être prêts et avoir une trousse d’urgence de 72h», souligne Paul Lanctot, directeur des communications à l’arrondissement.

Le maire De Sousa indique qu’il sensibilise sa population depuis plusieurs années à l’importance de développer une culture de sécurité civile.

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