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Jeux écossais de Montréal: l’Écosse en Verdun

Photo: Collaboration spéciale - Peter Ford

Il fait chaud et beau au Parc Arthur-Therrien. Impossible de ne pas se sentir dépaysé devant les 5000 personnes, plusieurs vêtus de kilts aux couleurs variées, dansant aux sons des cornemuses et des tambours, un verre à la main. Tout sauf le paysage quotidien de Verdun. Bienvenue aux Highland Games.

Dès notre arrivée, on est attiré par une immense foule rassemblée autour d’un grand terrain clôturé. Au centre, une dizaine d’athlètes, majoritairement barbus, à la carrure s’apparentant à un réfrigérateur, vêtus de kilts, sont rassemblés. Ils sont réunis, l’instant d’une journée, pour des épreuves aussi inhabituelles qu’impressionnantes.

Des lancers à toutes les sauces
Les participants doivent faire valoir leur force et leur puissance. Lancer de la pierre,  lancer du poids de 56 livres et du poids de 28 livres, lancer du marteau léger et du marteau lourd, et lancer du tronc. Ce ne sont que quelques-unes des épreuves épiques auxquelles ces guerriers des temps modernes devaient s’affronter.

Sur le terrain, l’heure est au lancer de la gerbe. Chaque concurrent tient à la main une immense fourche. Loin d’avoir l’air menaçant, les hommes rigolent entre eux et se donnent des conseils techniques afin de réussir leur épreuve.

Lancer de la gerbe
Sous les encouragements des spectateurs et de ses adversaires, Marc Morin, un homme de 49 ans d’Abitibi, s’avance vers la botte de foin de 16 livres qu’il devra lancer par-dessus une barre fixée à 30 pieds dans les airs. Il prend une grande respiration, et y pique sa fourche.

Tranquillement, il la balance à trois reprises de gauche à droite, avant de s’élancer pour faire un tour rapide sur lui-même et de lancer sa gerbe le plus haut possible. Il rate la cible de peu. La foule, au diapason des performances, se désole à l’unisson.

Les athlètes en sont à leur sixième épreuve de la journée. Ils sont épuisés. «Je m’entraîne environ deux heures par jour afin d’être prêt pour mes compétitions, raconte Marc Morin. Je commence à me faire vieux. Avant, j’aurais réalisé cette épreuve sans aucune difficulté. La plupart des gars participent à une dizaine d’Highland Games par année. On fait partie du circuit professionnel,  nous sommes donc payés pour nous amuser.»

Brian MacKenzie, président de la société des Jeux écossais de Montréal , s’est dit très satisfait du succès de l’événement. «Les réactions des spectateurs, des compétiteurs et des bénévoles ont été très positives. On travaille fort  à mettre pour le paquet pour le 40ième anniversaire des Jeux et le 375ième anniversaire de la métropole en 2017.»

Les Highland Games se déroulent tout au long de l’année partout à travers le monde. Au Canada, il s’en tient presque toutes les fins de semaine pendant la saison estivale. L’édition de Verdun est la seule du Québec.

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