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[CurioCité] Qui est derrière la voix du métro de Montréal?

Cette question a été posée sur le site CurioCité où les citoyens de Montréal peuvent s’adresser directement aux journalistes de Métro et poser leurs questions.

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Depuis 2003, c’est la comédienne Michèle Deslauriers qui est derrière la voix du métro. Elle a expliqué en 2008 en entrevue à Métro qu’elle a enregistré pendant une journée tous les noms des stations et les messages d’information. «Je devais avoir un français international, sans être trop québécoise ou trop pointue», avait-elle mentionné.

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Avant Mme Deslauriers, c’était la narratrice Judith Ouimet – la sœur de l’actrice Danielle Ouimet –, qui informait les usagers du métro de la station à laquelle le train s’arrêtait ou des arrêts de service. Elle était également la voix du système d’horaires par téléphone Telbus.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=TcjRkqYDeTY]

Pour choisir la voix de Michèle Deslauriers, au début des années 2000, la Société de transport de Montréal (STM) avait sélectionné des voix féminines et masculine et elle avait établi des critères précis pour les départager.

«Un groupe d’employés s’était rendu à la station Sherbrooke pour évaluer des voix anonymes et c’est celle de Michèle Deslauriers qui était la plus audible», a indiqué la porte-parole de la STM, Amélie Régis.

Plusieurs réseaux de transport en commun dans le monde ont aussi opté pour une voix féminine pour éclairer leurs usagers dans leur déplacement, notamment à Paris, Washington, Atlanta et Minneapolis. Ceux de New York, Boston et Philadelphie ont préféré une voix masculine.

«C’est plus facile de trouver une voix féminine qui plaira à tout le monde», avait dit le défunt professeur de l’Université de Stanford, Clifford Nass, en 2011, en entrevue à CNN à propos de la fonctionnalité Siri sur le iPhone 4S. Il avait précisé que le cerveau humain se développe pour apprécier davantage les voix féminines.

La STM a refait des tests de voix pour son projet iBus, qui avisera les usagers en temps réel de l’état du service à partir de l’an prochain, en formant des groupes de discussions. Des voix de synthèse ont été privilégiées pour réaliser des économies. En français, une voix féminine a été choisie pour «sa clarté», a souligné Mme Régis, alors qu’en anglais, ce sera la voix d’un homme. Celle-ci sera utilisée pour les situations d’urgence.

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