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Grève possible au Vieux-Port de Montréal

Photo: Yves Provencher/Archives Métro

MONTREAL – Des employés du Vieux-Port de Montréal pourraient déclencher une grève dès mardi.

Le syndicat et la Société immobilière du Canada sont en négociations pour renouveler les conventions collectives. Les salaires sont au coeur du litige.

Le syndicat demande que le salaire minimum des échelons inférieurs et celui des nouveaux employés soient augmentés à 15$ de l’heure pour refléter le coût de la vie, plutôt que 10,67$ actuellement.

Les employés travaillent notamment à la billetterie, aux ventes et à l’éducation au Centre des sciences de Montréal ainsi qu’à l’entretien, au stationnement, à la sécurité, au Port d’escale et à la patinoire du Vieux-Port de Montréal. Le Port d’escale est une marina située entre les quais Jacques-Cartier et Edward.

Selon le président du Syndicat des employé(e)s du Vieux-Port de Montréal (SEVPM), Konrad Lamour, les syndiqués ont voté, vendredi, en faveur d’un mandat de grève par une forte majorité. «On a reçu un mandat clair de continuer les négociations». Il ajoute que 180 employés sur les 200 qu’il représente se sont présentés lors du vote de grève, ce qui démontre que les syndiqués veulent être entendus.

Le 13 mai, les employés ont rejeté une offre finale présentée par l’employeur. La direction proposait une hausse salariale de 2 pour cent, «ce qui ne permet pas de rattraper le manque à gagner», selon M. Lamour. Le président du syndicat ajoute que cette offre ne représentait aucun gain, puisque l’employeur offrait la même chose que les dernières conventions négociées.

Le syndicat indique que 47 pour cent de ses membres gagnent moins de 15$ de l’heure. «On veut tout simplement avoir un rattrapage qui nous permet d’être payés au même niveau que les gens qui font le même type de travail au Parc Jean-Drapeau, au Musée Pointe-à-Callière ou au Stade olympique par exemple. Quelqu’un qui travaille à l’entretien, à la billetterie ou comme éducateur doit être payé au même salaire qu’une personne qui fait le même travail à ces endroits récréotouristiques», a dit Konrad Lamour.

Les conventions collectives des membres du SEVPM sont échues depuis le 31 mars 2016 et les négociations ont débuté en février. Or, après une journée de négociation, les parties ont demandé l’intervention d’un conciliateur, affirme le syndicat.

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