Divers facteurs expliqueraient la mort de poissons en Nouvelle-Écosse
HALIFAX — Un responsable scientifique du gouvernement fédéral, Alain Vézina, affirme que la récente mort massive de poissons dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse a peut-être été causée par une convergence de facteurs, dont le comportement des poissons, la météo et les prédateurs.
M. Vézina, qui est directeur scientifique régional de Pêches et Océans (MPO), a cependant admis qu’on ignorait toujours la cause exacte de la mort de milliers de harengs et de mollusques et crustacés, survenue à plusieurs endroits en novembre et en décembre. Il a expliqué que l’on ne disposait pas d’informations suffisantes pour pouvoir identifier clairement ce qui s’était passé. Il a toutefois écarté des causes telles que la pollution, les pesticides et les toxines naturelles.
Le ministère des Pêches et Océans avait été informé de la présence de harengs morts sur les côtes de Gilbert’s Cove, dans la baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, en novembre. Plusieurs examens ont été réalisés en vue de cerner ce qui aurait pu éventuellement causer ce cas de mortalité. Des analyses et des essais en laboratoire ont notamment été effectués en ce qui a trait aux infections, aux maladies, aux toxines, à la prédation et à la qualité de l’eau.
Selon M. Vézina, il s’agissait d’un «petit événement localisé» qui s’est produit sur une bande de 100 kilomètres allant de la baie Sainte-Marie à Tusket. Il estime que des centaines de milliers de hareng sont morts. Il a précisé que cela ne représentait qu’une petite fraction des prises autorisées qui sont accordées aux pêcheurs. Les fonctionnaires du ministère disent qu’ils continuent de surveiller la région, mais ils croient que l’épisode mortel s’achève.