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PCC: le dernier Québécois choisit son camp

Lina Dib, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — Le dernier appui d’un élu québécois qui restait à prendre dans la course au leadership conservateur va à Erin O’Toole.

À un mois du résultat de la course pour remplacer Stephen Harper, le député de Portneuf-Jacques-Cartier, Joël Godin, rejoint ainsi son collègue Gérard Deltell. Les deux députés choisissent leur collègue ontarien pour son expérience et ses qualités de rassembleur, disent-ils.

«C’est quelqu’un qu’on apprécie à découvrir», a assuré M. Deltell, joint à Québec.

«Malgré toutes les turbulences que notre course a, avec l’annonce d’hier, ça démontre qu’Erin, plus que jamais, est capable d’attirer des gens de qualité auprès de lui», de l’avis du député Deltell.

M. O’Toole n’a pas fait grand bruit mercredi alors que l’abandon de Kevin O’Leary prenait tout le monde par surprise. En quittant la course, l’homme d’affaires a offert son appui à Maxime Bernier. Et c’est plutôt un autre des 13 candidats, Andrew Scheer, qui s’est manifesté pour brandir ses appuis au Québec et calculer que dorénavant la lutte se ferait entre lui et M. Bernier.

M. Scheer a convaincu quatre députés québécois de se ranger dans son camp. Il croit que sa défense de la gestion de l’offre lui assurera les votes des militants conservateurs québécois.

L’issue de cette course qui se termine le 27 mai est très difficile à prévoir. Le vote est préférentiel et chaque comté a le même poids, peu importe le nombre de membres du parti qui y votent.

«Il n’y a pas de stratégie comme telle si ce n’est que de dire ‘Erin O’Toole, c’est le meilleur homme pour battre Justin Trudeau’. Et la meilleure façon de faire ça, c’est de voter pour lui au premier, deuxième, troisième tour. Évidemment, idéalement au premier tour. Mais si votre candidat n’est plus là après (le premier tour), Erin, c’est le meilleur», a offert M. Deltell, comme argument de vente.

Le député québécois ne cache pas sa satisfaction de voir M. O’Leary mettre en veilleuse ses ambitions de mener le Parti conservateur.

«C’est qu’il reconnaît qu’en effet, si vous n’êtes pas capable de vous exprimer dans les deux langues officielles, ne pensez même pas être premier ministre du Canada. C’est pas mal ce que je lui avais dit dès le départ», a souligné M. Deltell.

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