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Dernier jour de campagne électorale en C.-B.

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

RICHMOND, C.-B. — Au dernier jour de la campagne électorale en Colombie-Britannique, lundi, la lutte s’annonçait extrêmement serrée entre libéraux et néo-démocrates, selon les plus récents sondages.

À l’issue de quatre semaines de campagne, la première ministre libérale sortante, Christy Clark, a écarté la possibilité de former un gouvernement de coalition avec les verts si les libéraux n’obtiennent pas une majorité de sièges à l’Assemblée législative face aux néo-démocrates. Elle a soutenu que ni les verts ni les néo-démocrates n’ont assez de points en commun avec les libéraux pour songer à une éventuelle coalition.

Le Parti libéral de Colombie-Britannique, comme celui du Québec, n’est pas une filiale des libéraux fédéraux. Il se décrit comme une coalition foncièrement britanno-colombienne vouée à la libre entreprise — plus proche des «red tories», des progressistes-conservateurs ou des «libéraux conservateurs» à Ottawa.

La Colombie-Britannique n’a connu que trois gouvernements minoritaires dans son histoire, et le plus récent remonte à 1952. Les libéraux sont au pouvoir dans cette province depuis 2001, mais Mme Clark est chef et première ministre depuis 2011, après un règne de 10 ans de Gordon Campbell, qui a été poussé vers la sortie.

À la dissolution des travaux de l’Assemblée législative, les libéraux détenaient 47 sièges et le NPD 35; on comptait trois indépendants, dont le chef du Parti vert, Andrew Weaver, premier élu de cette formation. M. Weaver est colauréat du prix Nobel de la paix 2007, notamment avec Al Gore, pour son engagement au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Les libéraux promettent entre autres un gel de l’impôt sur le revenu des particuliers, une baisse d’impôt pour les petites entreprises et quatre autres budgets équilibrés, après cinq déficits zéro consécutifs.

Les néo-démocrates, qui avaient été au pouvoir de 1991 à 2001, promettent notamment une hausse des impôts sur le revenu des entreprises, des garderies à 10 $ par jour et une remise de 400 $ par année pour les quelque 525 000 locataires de la province.

Les verts, quant à eux, veulent revoir la fiscalité afin de dégager des budgets pour la petite enfance, l’éducation, la santé publique et bien sûr l’environnement.

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