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Inondations: les pavillons évacués nécessiteront quelques semaines de rénovations

L’hôpital Sacré-Cœur, construit en 1924, est considéré vétuste. Photo: (Photo TC Media – Sylvain Gagnon)
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les patients de trois hôpitaux québécois qui ont dû évacuer les établissements en raison des inondations devront attendre de quelques semaines à quelques mois avant de pouvoir les réintégrer, a indiqué mardi le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

Lors d’un point de presse au pavillon Albert-Prévost de l’Hôpital du Sacré-Coeur à Montréal, où 86 patients ont été évacués dimanche, M. Barrette a précisé que les patients qui y étaient hospitalisés pourraient le réintégrer d’ici une à deux semaines. Les patients de la clinique externe de pédopsychiatrie située sur le site pourront quant à eux y retourner dès mercredi.

Les patients du pavillon Pierrefonds du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal ne pourront pas être réintégrés aussi rapidement, le sous-sol de l’établissement étant complètement inondé, ce qui nécessitera un mois ou deux de réparations, a indiqué le ministre Barrette.

Du côté du Foyer Père-Guinard, un centre de soins de longue durée de Maniwaki, en Outaouais, on devra s’armer de patience puisque c’est l’établissement qui présente le plus de dommages physiques. Selon M. Barrette, on peut s’attendre à plusieurs mois avant que les gens puissent réintégrer les lieux.

M. Barrette a précisé que l’évacuation de dimanche à Montréal s’était faite «dans le calme et sans aucune anicroche» et «même dans une certaine bonne humeur».

Il a ajouté que ces déplacements et rénovations viennent évidemment avec des coûts, que le gouvernement a un plan de contingence, mais «qu’aujourd’hui, honnêtement ce n’est pas le sujet qui (le) préoccupe».

«Les factures, on verra plus tard», a-t-il lancé.

Des services psychosociaux

Au même point de presse, la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, a précisé que des services d’aide psychosociale étaient déjà offerts «partout sur le terrain au Québec».

Elle a précisé que des gens bien identifiés au moyen d’une veste se déplaçaient sur le terrain, dans les centres communautaires et dans les maisons afin d’offrir ces services.

«C’est normal d’aller voir des gens parce qu’on est en situation de stress. Ces personnes sont fatiguées, c’est normal qu’elles aient besoin d’aide psychologique pour ventiler, mais aussi pour être dirigées vers les bons services», a-t-elle souligné, ajoutant que les gens ne doivent pas hésiter à avoir recours à cette aide.

Des services sont également offerts dans les CLSC, et le personnel de la ligne 811 a été formé pour diriger les gens vers les ressources appropriées, a-t-elle ajouté.

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