Soutenez

Le Canada appelé à jouer un leadership dans la protection des réfugiés

South Sudanese refugee children catch some of the water overflowing from a reservoir being filled from a truck, at the Imvepi reception center, where newly arrived refugees are processed before being allocated plots of land in nearby Bidi Bidi refugee settlement, in northern Uganda Friday, June 9, 2017. Bidi Bidi is now the world's largest refugee settlement holding some of those who fled the civil war in South Sudan, which has killed tens of thousands and driven out more than 1.5 million people in the past three years, creating the world's largest refugee crisis. (AP Photo/Ben Curtis) Photo: The Associated Press

OTTAWA — Le climat politique d’aujourd’hui requiert une nouvelle façon de penser et de dialoguer quant à la protection des réfugiés, a soutenu la haut-commissaire adjointe de l’agence des Nation Unies pour les réfugiés, Kelly Clements, alors qu’elle concluait son séjour à Ottawa, vendredi.

Mme Clements a appelé le Canada à augmenter le nombre de réfugiés qu’il accueillera et à jouer un rôle de premier plan afin de refaçonner l’approche mondiale en ce qui a trait à la relocalisation des populations déplacées.

Les Canadiens sont déjà engagés dans cette mission, à en croire la mise sur pied du Conseil mondial pour les réfugiés (CMR), une organisation établie à Waterloo, en Ontario, et en partie financée par le gouvernement fédéral.

La semaine prochaine se tiendra l’événement d’inauguration du CMR, lequel regroupe des intervenants issus de partout dans le monde. La principale mission de ce centre est de trouver des idées avant-gardistes et novatrices pour repenser la façon d’accueillir les réfugiés.

La discussion entourant le nombre fulgurant de personnes déracinées de leur chez-soi doit aller au-delà des pourparlers de haut niveau, a dit la numéro deux du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCNUR).

Une solution dans la lutte au sentiment anti-réfugié serait de favoriser la création de liens personnels entre les populations d’accueil et les immigrants ainsi que les réfugiés, a ajouté Mme Clements. Une telle approche permettrait aux nouveaux arrivants de prendre conscience de la façon dont ils enrichissent les communautés plutôt que de sentir qu’on a l’impression qu’ils les appauvrissent, a fait valoir la haut-commissaire adjointe.

Elle a en outre relevé avoir offert l’aide des Nations Unies au Canada pour l’aider à faire face à l’afflux d’entrées illégales sur son territoire depuis la frontière avec les États-Unis. Une meilleure communication avec les demandeurs d’asile est importante, a-t-elle conclu.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.