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Avant-goût de l’avenir

3d rendering of human brain on technology background represent artificial intelligence and cyber space concept Photo: Getty Images/iStockphoto

Créé en septembre dernier, le Laboratoire 
à ciel ouvert de la vie intelligente présentait mercredi à l’École de technologie supérieure (ETS) les premiers projets et installations qui 
s’y développent. Tour d’horizon.

Être connecté aux gens avant tout
«De nos jours, avec le big data, nous pourrions avoir l’historique de notre température depuis notre naissance quand nous allons chez le médecin, a fait valoir le directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel. Mais il faut des infrastructures [qui supportent ces données]. On est en train de développer un milieu où les entreprises qui vont s’établir dans le secteur vont être avantagées.»

Les projets qui s’implantent dans le cadre du Laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente – un partenariat entre Vidéotron, Ericsson, l’ÉTS et le Quartier de l’innovation – ont besoin de cette zone d’essai, a souligné quant à lui Damien Silès, directeur général du Quartier de l’innovation. «Et l’idée, ce n’est pas de créer un joujou pour les ingénieurs. On doit humaniser la technologie», a-t-il détaillé.
Dès l’automne, les entreprises, les chercheurs et les citoyens intéressés à participer au laboratoire pourront faire connaître leurs projets par un portail web, où leurs propositions seront évaluées par un comité.

La Smart ETS Residence
La Smart ETS Residence a comme objectif de développer la conscience environnementale des étudiants, a fait valoir Antoine Langevin, un étudiant à la maîtrise qui travaille à ce projet. Cette résidence étudiante intelligente utilise des technologies qui, par exemple, permettent d’ouvrir les portes à l’aide de caméras qui identifient les occupants, ou qui peuvent déterminer le meilleur moment, en fonction de l’utilisation de l’énergie, pour démarrer le lave-vaisselle. Le projet s’implantera sous peu dans une dizaine 
de résidences de l’ETS.

La 5G
«Le laboratoire 
est essentiel au développement de la 5G, 
a avancé le vice-président ingénierie, technologies et produits de Vidéotron, Serge Legris. Il faut découvrir des services qui vont être utiles aux gens.» Le futur réseau de télécommunications 5G, dont le déploiement complet est prévu d’ici 2023, sera non seulement plus rapide, mais aussi plus réactif, et permettra d’exploiter quantité d’informations supplémentaires liées à l’internet des objets. La 5G facilitera la télémédecine ou la conduite autonome de véhicules, croit M. Legris.

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