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Élection partielle dans Louis-Hébert le 2 octobre

Quebec Premier Philippe Couillard responds to Opposition questions over the flooding in the province during question period, Wednesday, May 10, 2017 at the legislature in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: Jacques Boissinot | La Presse canadienne
Caroline Plante, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

QUÉBEC — L’élection partielle dans la circonscription de Louis-Hébert se tiendra le 2 octobre, a annoncé le premier ministre Philippe Couillard, mercredi.

La circonscription de Louis-Hébert, dans la région de Québec, comprend les secteurs cossus de Saint-Augustin-de-Desmaures, de Cap-Rouge et de l’ouest de Sainte-Foy.

Elle a été laissée vacante par la démission, en avril, du député libéral Sam Hamad, qui y a régné sans interruption depuis 2003. En 2014, M. Hamad a obtenu 49,22 pour cent du suffrage, l’emportant avec environ 8000 voix de plus que son rival de la Coalition avenir Québec (CAQ), Mario Asselin.

Déjà, mercredi matin, des affiches électorales parsemaient le paysage et montraient le candidat du Parti libéral, Éric Tétrault, aux côtés de son chef, M. Couillard. Les affiches sont coiffées du slogan «La voix économique d’ici».

M. Tétrault est l’ancien président de Manufacturiers et exportateurs du Québec.

Le Parti québécois (PQ) a présenté son candidat lundi. Il s’agit de Normand Beauregard, un biologiste qui a fait carrière dans la fonction publique. Le candidat de la CAQ, Normand Sauvageau, est un retraité issu du monde des affaires.

Québec solidaire (QS) a fait savoir mercredi matin que l’avocat Guillaume Boivin sera son candidat. Il a porté les couleurs du parti dans Louis-Hébert en 2012 et dans La Peltrie en 2007 et 2008.

La complémentaire permettra de mesurer l’humeur de l’électorat dans la région de Québec, selon le politicologue Éric Montigny, chercheur associé à la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires de l’Université Laval.

Celui-ci s’attend à ce que les enjeux locaux, tels que la fluidité du transport, dominent dans cette course qui se veut «une bonne pratique» pour les élections générales de l’an prochain.

«Les partis politiques vont aborder la campagne de Louis-Hébert dans une perspective régionale pour, dans le fond, interpeller l’ensemble de la région de Québec (…) où il y aura en 2018 plusieurs champs de bataille dans plusieurs circonscriptions», a-t-il dit en entrevue avec La Presse canadienne.

D’ailleurs, le ministre responsable de la capitale nationale, François Blais, a confirmé mercredi qu’un troisième lien entre Québec et Lévis allait voir le jour, sans donner plus de détails.

Il a ajouté ne pas craindre la montée de la CAQ dans les sondages.

«Ce qui nous aide beaucoup, je pense, c’est que la semaine dernière, (le chef de la CAQ François) Legault est venu nous dire que ça allait mal au niveau économique à Québec. Alors là, on a un candidat qui, dans les prochaines semaines, va expliquer pourquoi ça va bien, en détail, parce qu’Éric Tétrault connaît très bien les enjeux économiques de la région de Québec et du Québec», a affirmé M. Blais.

Les électeurs de Louis-Hébert devront se demander lequel des trois partis a les «ambitions les plus réalisables pour les Québécois», a renchéri le ministre des Transports, Laurent Lessard.

La campagne dans Louis-Hébert chevauchera partiellement les élections municipales.

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La circonscription de Louis-Hébert en bref

— Créée en 1965, redécoupée en 2011

— Nommée en l’honneur du premier colon en terre canadienne

— Compte 44 887 électeurs inscrits, dont la majorité a plus de 45 ans

— Comprend Saint-Augustin-de-Desmaures, Sainte-Foy et Cap-Rouge

— L’ancien premier ministre Jean Lesage y a été élu en 1966

— Claude Morin, du PQ, l’a prise en 1976

— Le libéral Sam Hamad y a régné entre 2003 et 2017

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