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La CLASSE ne favorisera pas de parti politique

Photo: Yves Provencher/Métro

La Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) ne lancera pas d’appel au vote pour un parti politique en particulier si des élections sont déclenchées cet été.

La CLASSE s’attaquera néanmoins au Parti libéral du Québec (PLQ). L’association représentant quelque 120 000 étudiants collégiaux et universitaires ne fera pas de cadeau aux Libéraux, assurent les porte-paroles Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds.

«On ne restera pas silencieux, parce que le Parti libéral amène le Québec dans la mauvaise direction. Nous ne nous associerons à aucun parti, car l’indépendance face aux partis politiques est un principe fondamental de la CLASSE», indique Gabriel Nadeau-Dubois.

L’association étudiante entamera vendredi, à Sorel-Tracy, une tournée estivale d’une vingtaine de villes de la province. Porte-paroles et militants rencontreront la population lors de festivals et d’assemblées populaires.

«La fenêtre qui s’ouvre est propice à la réflexion. Les gens sont en vacances et ont davantage le temps de réfléchir, non pas à des enjeux superficiels, mais à des enjeux de fond», croit Gabriel Nadeau-Dubois.

Les appuis au mouvement étudiant sont cependant moins importants en région. En rencontrant les gens de l’Estrie, de Charlevoix, de la Côte-Nord, du Saguenay–Lac-St-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue, la CLASSE sait qu’elle ne fera pas l’unanimité. Elle veut toutefois élargir le débat, qui est «loin» d’être une simple question de coût des études universitaires

«Ce ne sera pas la première fois qu’on fera face à des critiques, signale Jeanne Reynolds. Cette démarche se fera à l’encontre du cynisme: on ne va pas là pour gagner des points dans les sondages, on y va pour avoir une discussion sur l’avenir du Québec.»

«Nous avons tenté de faire passer notre message, mais il a été dilué et filtré par les grands médias. Maintenant, nous voulons nous adresser directement aux gens. Nous voulons les rencontrer afin de parler du malaise qu’a révélé la crise étudiante. La jeunesse que nous représentons est inquiète. Nous voulons un Québec plus juste, plus égalitaire et plus vert. Il n’est plus seulement question d’une hausse de 1625$ sur sept ans», renchérit Gabriel Nadeau-Dubois.

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