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Les travailleurs d’ABI tentent en vain de rencontrer leur employeur

Photo: Google Map

MONTRÉAL — Quatre représentants des syndiqués de l’aluminerie ABI de Bécancour, dont les quelque 1030 travailleurs sont en lock-out depuis près de deux mois, se sont rendus jusqu’en Floride afin de rencontrer le président et directeur général d’Alcoa, Roy Harvey.

Celui-ci prononçait un discours ce mardi devant des gens d’affaires réunis à la Conférence globale sur les métaux et les mines (Global Metals & Mining Conference) organisée par BMO Marché des capitaux à Hollywood, en Floride.

Les syndiqués, avec leur président Clément Masse à leur tête, voulaient faire part de leur profond mécontentement face à l’absence de l’employeur à la table des négociations, malgré l’appel lancé aux parties le 9 février dernier par la ministre du Travail, Dominique Vien.

Alcoa est propriétaire à 75 pour cent de l’aluminerie de Bécancour, l’autre 25 pour cent appartenant à Rio Tinto.

La délégation syndicale voulait faire sentir sa présence à l’intérieur de la conférence pendant le discours de M. Harvey, mais on leur a refusé l’accès.

Les représentants syndicaux voulaient faire prendre connaissance du conflit aux autres investisseurs présents sur place, afin de leur signifier que le lock-out n’est bon ni pour Alcoa, ni pour les travailleurs, ni pour la région.

Les travailleurs s’expliquent mal le refus de l’employeur de revenir à la table des négociations.

«Il ne s’est rien passé encore», a indiqué Clément Masse, en entrevue à La Presse canadienne depuis Hollywood.

«C’est une des choses qu’on dénonce: ça fait au-delà de deux semaines qu’on a rencontré la ministre et on n’a pas eu de nouvelles de l’employeur», a laissé tomber le leader syndical.

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