La gardienne Josée Milot plaide coupable

MONTRÉAL — La gardienne montréalaise de 50 ans, qui avait laissé une fillette de 18 mois dans un appartement où un incendie s’était déclaré ultérieurement, ne subira finalement pas de procès criminel.

Josée Milot a enregistré un plaidoyer de culpabilité lundi.

Cette femme a donc reconnu avoir été à l’origine d’un feu en raison de sa négligence, avoir abandonné une enfant et avoir entravé le travail des policiers en leur fournissant une fausse identité.

Elle se trouvait en détention depuis son arrestation remontant à l’été dernier.

Comme la quinquagénaire a déjà passé presque sept mois derrière les barreaux, sa période d’incarcération doit prendre fin incessamment.

Elle ne pourra, toutefois, pas rentrer chez elle avant un bon bout de temps.

«Elle se retrouvera pour six mois en thérapie fermée pour s’assurer que ses problèmes de consommation de drogues ne recommenceront pas et qu’elle maintiendra sa sobriété», a expliqué la procureure Roxane Laporte.

Cette dernière a ensuite précisé qu’une fois que cette étape aura été franchie avec succès, Josée Milot «sera suivie par un agent de probation pour une période de douze mois».

À la fin du mois d’août, cette femme avait accepté de prendre soin de la fille d’une voisine alors qu’elle était intoxiquée.

Elle avait alors décidé d’utiliser la cuisinière et elle avait quitté le logement où un incendie a ensuite pris naissance.

Des policiers sont parvenus à extirper l’enfant des flammes en rampant à travers d’épaisses volutes de fumée.

Heureusement, tout le monde a survécu.

L’avocat de Josée Milot, Antonio Cabral, a indiqué que sa cliente a parcouru bien du chemin depuis cet épisode qui aurait fort bien pu se terminer de manière dramatique.

«Elle reconnaît ses torts, elle ne conteste rien, elle s’est reprise en main», a-t-il déclaré.

«Elle n’a jamais eu l’intention de mettre le feu», a-t-il pris le soin d’ajouter.

(Collaboration de Cogeco)