Soutenez

Le père d’une victime décrie le projet de loi C-71

OTTAWA — Le père de Thierry LeRoux, ce policier tué par balle à Lac-Simon, en 2016, ne cache pas sa consternation à l’égard du projet de loi fédéral sur le contrôle des armes à feu, alors qu’aucune des mesures proposées n’aurait selon lui prévenu la mort de son fils.

Thierrry LeRoux avait été abattu dans l’exercice de ses fonctions par un homme qui s’est ensuite enlevé la vie, en Abitibi.

Dans une lettre à l’intention du ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, Michel LeRoux déplore les failles du contrôle actuel des armes à feu, qui ont permis au tueur de son fils d’entrer en possession d’armes à feu malgré ses antécédents de violence et de troubles psychologiques.

Le projet de loi fédéral élargirait la portée des vérifications des antécédents de toute personne qui souhaiterait se procurer une arme. L’ensemble des antécédents d’un potentiel acheteur seraient révisés, plutôt que ceux des cinq dernières années seulement.

Michel LeRoux accueille bien cette mesure, mais signale qu’elle n’aurait rien changé dans le cas de son fils. Les autorités ont permis à son assassin d’obtenir des armes, alors qu’elles étaient au fait de ses problèmes de santé mentale, explique-t-il.

Le ministre Goodale souhaite se pencher sérieusement sur la lettre de M. LeRoux avant d’y répondre, a déclaré son porte-parole Scott Bardsley.

Le ministre veut également s’entretenir avec ses homologues provinciaux quant à la possibilité d’exiger que les professionnels de la santé avisent les autorités quant aux personnes avec des problèmes de santé mentale qui représentent un danger pour les autres.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.