Un Suédois coupable de viol est débouté en appel
Rédaction - La Presse Canadienne
Un Suédois reconnu coupable de viol pour avoir exploité sexuellement en ligne des adolescents, dont une Canadienne, a été débouté en appel.
La procureure Anne Wennerstrom a dit que la cour d’appel de Stockholm a maintenu la peine de dix ans de prison imposée à Bjorn Samstrom.
Le tribunal l’a reconnu coupable d’agressions sexuelles contre 27 enfants entre 2015 et 2017. Samstrom menaçait ses victimes — 26 filles et un garçon — de diffuser leurs photos sur des sites de pornographie ou de s’en prendre à leurs proches si elles ne s’exécutaient pas pour lui.
Une de ses victimes était apparemment une Canadienne qui était à ce moment âgée de 13 ans.
Samstrom a reconnu avoir communiqué avec des enfants, mais a prétendu ne pas se souvenir de leur avoir demandé de poser des gestes sexuels.
Sa condamnation, en novembre dernier, était sa sixième pour des crimes sexuels impliquant des mineurs. Mme Wennerstrom a dit que cette condamnation est la première en son genre en Suède et qu’elle créé un précédent pour des crimes sexuels perpétrés en ligne.
Samstrom niait avoir violé ses victimes. Aucune relation sexuelle complète n’est requise pour qu’il y ait eu viol au sens de la loi suédoise. Un autre geste considéré tout aussi grave peut constituer un viol.
Samstrom a aussi été reconnu coupable de possession de pornographie juvénile pour avoir conservé les images de ses victimes. La justice lui a ordonné de verser des indemnités qui totalisent environ 170 000 $ CAN aux victimes qui ont été identifiées et qui ont réclamé un dédommagement.
L’affaire a éclaté au grand jour quand les policiers se sont intéressés au suspect pour un autre crime sexuel présumé. Les enquêteurs ont alors trouvé dans son ordinateur des vidéos de jeunes filles s’exprimant en anglais. Ils ont communiqué avec leurs homologues canadiens, américains et britanniques, qui ont identifié les victimes présumées.
Dix-huit des 26 filles ont été rencontrées par des enquêteurs des trois pays. Les neuf autres victimes n’ont jamais été identifiées.
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