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Ottawa veut favoriser une main d’oeuvre inclusive

Photo: Archives Métro Média

OTTAWA — Les municipalités, les provinces et les territoires du Canada qui vont entreprendre la construction de routes, ponts et autres infrastructures publiques avec l’aide du gouvernement fédéral vont devoir créer des possibilités de formation et d’emploi pour les groupes de population sous-représentés.

Ces nouvelles règles ont été annoncées vendredi par le gouvernement fédéral. Ce sont les ministres de l’Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi, et de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Ahmed Hussen, qui en ont fait l’annonce.

Cette mesure inscrite dans le plan «Investir dans le Canada», met de l’avant le principe des prétendus «avantages communautaires» qui favorise une main d’oeuvre inclusive. Un critère désormais obligatoire pour tout projet d’envergure financé par l’enveloppe de 33 milliards $ dédiée aux infrastructures publiques.

Les provinces et les territoires vont bénéficier d’une certaine marge de manoeuvre pour identifier des projets qui seront réalisés en tenant compte de la nouvelle règle. Ces projets vont devoir décrire publiquement en quoi ils génèrent des «avantages communautaires».

En plus de favoriser la main d’oeuvre marginalisée, ces projets doivent aussi offrir des possibilités d’approvisionnement pour les petites et moyennes entreprises, de même que pour les entreprises sociales.

Les groupes de population sous-représentés sont les apprentis, les Autochtones, les nouveaux arrivants, les anciens combattants, les jeunes, les personnes handicapées et les femmes.

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