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La cérémonie d’hommage à Lise Payette est reportée

Photo: Chantal Lévesque/Métro

QUÉBEC — La politique aura marqué la destinée de Lise Payette jusqu’à la toute fin.

En raison de la campagne électorale, la cérémonie prévue en hommage à l’ex-ministre souverainiste a été reportée au mois d’octobre, à une date qui n’est pas encore déterminée, selon les informations obtenues par La Presse canadienne, jeudi.

La famille de Mme Payette, décédée le 6 septembre à l’âge de 87 ans, veut ainsi éviter de tenir cette cérémonie dans le contexte politique particulier associé à une campagne électorale.

Deux semaines après le décès de l’ex-ministre péquiste dans le gouvernement de René Lévesque, journaliste, animatrice et auteure de téléromans, à peu près tout reste encore à faire, a-t-on appris, avant de pouvoir préciser la date, le lieu et la teneur de «l’hommage national» que le Québec veut rendre à celle qui fut une des pionnières du féminisme québécois.

Les proches de Mme Payette et les personnes chargées du protocole au ministère des Relations internationales sont en discussion depuis deux semaines en vue de fixer les contours de la cérémonie, mais peu de décisions ont été prises jusqu’à maintenant.

Il faut dire que cette cérémonie, qui marquera un précédent, revêtira un caractère un peu particulier. Il faut en quelque sorte inventer une formule, Mme Payette ayant indiqué qu’elle ne voulait pas de cérémonie religieuse.

Au lieu des traditionnelles «funérailles nationales», très encadrées et célébrées dans une église, on devra donc préparer un «hommage national» laïc, à la hauteur de la contribution apportée par la disparue à la société québécoise.

À l’hôtel de ville?
Selon les informations obtenues, dans ses dernières volontés, Mme Payette n’a pas exprimé de demandes particulières liées au rite funéraire à privilégier dans son cas.

Dans tous les cas de figure, les décisions reviendront à la famille de la défunte. Le gouvernement propose des scénarios en fonction des désirs exprimés par la famille de la disparue, ses trois enfants et sa petite-fille. En bout de ligne, c’est la famille qui dispose.

Le lieu de rassemblement n’est pas encore choisi, mais la cérémonie devrait se tenir à Montréal. La famille a proposé l’hôtel de ville de Montréal, comme scénario possible, mais aucune décision n’est encore arrêtée.

Aucune date n’est encore envisagée. Un scénario possible: la cérémonie pourrait avoir lieu quelque part à la mi-octobre, soit plus d’un mois après le décès.

On chercherait ainsi à laisser passer la campagne électorale, le scrutin du 1er octobre et la période de transition qui suivra, incluant le Sommet de la Francophonie en Arménie et l’assermentation du futur gouvernement, attendue vers le 15 octobre.

Mais le scénario de la première semaine d’octobre n’a pas encore été écarté non plus.

Cérémonie ouverte au public
On sait par contre que l’urne contenant les restes de la défunte sera exposée lors de la cérémonie officielle avec les dignitaires, qui devrait durer environ une heure.

Elle sera suivie d’une autre cérémonie, sur les lieux mêmes, ouverte au grand public.

La liste des artistes présents et des personnes invitées à témoigner durant la cérémonie n’est pas encore dressée.

Un registre de condoléances sera également mis en ligne.

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