Soutenez

Lisée reste vague sur une possible alliance

PQ Leader Jean-Francois Lisee responds to questions from reporters during a campaign stop at a youth centre in Montreal on Monday, Sept. 24, 2018. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: Paul Chiasson/La Presse canadienne
Vicky Fragasso-Marquis, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONT-LAURIER, Qc — Alors que le Parti québécois pourrait détenir la balance du pouvoir au terme des élections de lundi prochain, le chef Jean-François Lisée est resté vague, mardi, sur ses intentions advenant l’élection d’un gouvernement minoritaire.

M. Lisée a écarté catégoriquement la possibilité de former une coalition avec la Coalition avenir Québec (CAQ) ou Québec solidaire (QS), mais il ne ferme pas la porte à s’allier avec les partis d’opposition si les libéraux remportent une minorité de sièges à l’Assemblée nationale

«Si les libéraux sont élus minoritaires, et que nous sommes le deuxième parti, et que l’électorat a décidé d’envoyer une majorité non libérale, que se passera-t-il? C’est un pont qu’on traversera lorsqu’on y sera, si on y est», a-t-il expliqué en conférence de presse, mardi, à Mont-Laurier.

Un nouveau sondage de la firme Ipsos pour le compte de La Presse et de Global News place la CAQ et le Parti libéral du Québec (CAQ) à égalité à 30 pour cent. Le PQ et QS suivent avec, respectivement, 20 et 16 pour cent des intentions de vote.

Interrogé à plusieurs reprises à savoir s’il pourrait former une coalition avec la CAQ ou QS, M. Lisée a écarté cette possibilité.

«Il n’y a pas de coalition possible», a-t-il martelé, affirmant que le PQ se contenterait de négocier l’adoption des lois au cas par cas.

M. Lisée n’a toutefois pas exclu la possibilité de former une alliance avec les autres partis, advenant l’élection d’une minorité de députés libéraux à l’Assemblée nationale.

Il a refusé de s’avancer davantage sur une question qu’il juge trop hypothétique.

«On n’est pas là-dedans, c’est peu probable. On se posera la question à ce moment-là, si elle se pose», a-t-il déclaré.

Pour remporter les prochaines élections, un parti devra obtenir 63 sièges pour avoir la majorité à l’Assemblée nationale. Selon les sites de projection électorale Qc125 et Too close to call, la CAQ obtiendrait à l’heure actuelle une cinquantaine de sièges, alors que les libéraux en auraient une quarantaine.

Le Québec pourrait donc se retrouver dans une situation similaire à celle du Nouveau-Brunswick, où les électeurs ont élu 22 députés progressistes-conservateurs, contre 21 libéraux. Le Parti vert et l’Alliance des gens du Nouveau-Brunswick, avec trois sièges chacun, joueront un rôle important pour déterminer qui gouvernera la province.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.