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Toronto: Rob Ford peut rester maire

TORONTO – Une juge a accordé à Rob Ford la permission de demeurer maire de Toronto, du moins durant un certain temps.

La juge Gladys Pardu, de la Cour divisionnaire de Toronto, a pris une trentaine de minutes avant d’acquiescer à la requête de M. Ford de suspendre l’ordonnance de destitution prononcée à son endroit, le temps que son appel soit entendu.

La semaine dernière, le juge Charles Hackland, de la Cour supérieure de l’Ontario, avait ordonné que M. Ford soit chassé de la mairie car il avait participé à un vote au conseil municipal sur un dossier dans lequel il avait des intérêts personnels. Le juge Hackland avait interdit à M. Ford de se représenter pour le mandat en cours. Il avait toutefois accordé un délai de 14 jours à la Ville afin qu’elle puisse faire face à la situation.

En 2010, alors qu’il était conseiller municipal, M. Ford avait demandé à son personnel de solliciter des dons pour sa fondation privée de football en utilisant du papier à en-tête de la Ville. Le Commissaire à l’intégrité avait statué que le maire avait enfreint le code de conduite, et recommandé qu’il rembourse les 3150$ reçus.

Le conseil municipal a ensuite adopté les conclusions du commissaire dans une résolution, contre laquelle avait voté M. Ford. Il n’a finalement jamais remboursé les fonds malgré plusieurs rappels du commissaire à l’intégrité. Le conseil municipal a plus tard décidé d’infirmer la décision du commissaire. M. Ford, alors maire de la ville, a voté en faveur de cette résolution qui l’autorisait à garder l’argent.

Ce mercredi, la juge Pardu a expliqué que le maire Ford pourrait subir des torts irréparables s’il devait être relevé de ses fonctions pendant l’audition de son appel.

Si le maire Ford est débouté en appel, qui doit être entendu le 7 janvier, il participera à une élection partielle si le conseil de ville décide qu’il doit y en avoir une. Le conseil peut également nommer un maire par intérim jusqu’au prochain scrutin municipal, qui doit avoir lieu en 2014. Le coût d’une élection partielle est évalué à environ 7 millions $.

«J’attends impatiemment l’audition en appel», a déclaré M. Ford, qui s’est également dit heureux de la décision de la juge Pardu. «J’ai tès hâte au 7 janvier.»

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