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Justin Trudeau participe à une assemblée publique

Justin Trudeau. Photo: La Presse canadienne Photo: Tara Walton/La Presse canadienne

ST. CATHARINES, Ont. — Participant à une assemblée populaire en Ontario mardi soir, le premier ministre Justin Trudeau a qualifié le régime au Venezuela de dictature. Le premier ministre répondait alors aux questions des membres du public, qui l’ont interrogé sur de nombreux sujets, notamment sur les enjeux autochtones, l’immigration et la politique étrangère du Canada.

En pleine année préélectorale, Justin Trudeau a tenu des propos durs envers le président vénézuélien, Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013 et à la tête d’un pays aux prises avec une crise croissante.

Justin Trudeau a déclaré que quiconque prétend être un ami du Venezuela ou de son peuple devrait se lever et condamner le gouvernement actuel, car celui-ci est responsable d’une «oppression terrible» et d’une crise humanitaire jamais vue depuis des décennies en Amérique du Sud.

«Tout cela à cause d’un dictateur illégitime nommé Maduro, qui continue de ne pas respecter leur constitution (et) la primauté du droit», a déclaré M. Trudeau.

Les organisateurs estiment qu’environ 1 500 personnes – étudiants et autres résidents de la région – ont rempli le gymnase de l’Université Brock, à St Catharines.

À l’extérieur, un petit groupe de manifestants du secteur pétrolier bloquait une entrée principale menant au campus, obligeant les automobilistes à trouver d’autres façons pour se rendre à l’événement.

Questionné sur la montée de la xénophobie au Canada, Justin Trudeau a évoqué le manque de sécurité d’emploi ressenti par beaucoup de personnes.

Le chef libéral a également été interrogé sur la situation dans le nord de la Colombie-Britannique, où la GRC a récemment mis fin à un campement érigé par des membres de la communauté Wet’suwet’en, qui protestaient contre un oléoduc.

«Vous avez autorisé l’expulsion forcée de certains Autochtones de la Première nation Wet’suwet’en de leurs terres», a déclaré un citoyen sous un tonnerre d’applaudissements. «Voulez-vous s’il vous plaît expliquer pourquoi vous avec permis que cela se produise?».

Justin Trudeau a répondu en disant que les peuples autochtones du Canada avaient longtemps eu le mauvais bout du bâton. Le gouvernement du Canada, a-t-il dit, échoue depuis des générations en ce qui a trait au respect des traités et leur intention, avec pour résultat des pensionnats autochtones et un système juridique biaisé.

La situation des Wet’suwet’en, a-t-il dit, est un «malheureux exemple» de situations dans lesquelles le Canada n’a pas assez bien réussi, même s’il a admis que certains de ses députés étaient en faveur de l’oléoduc.

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