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Colombie-Britannique: un bastion du NPD en jeu

Adrian Wyld / La Presse Canadienne Photo: Adrian Wyld
Dirk Meissner, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

NANAIMO, C.-B. — Le gouvernement minoritaire néo-démocrate de la Colombie-Britannique fait face à un test de popularité crucial ce mois-ci avec la tenue d’une élection partielle dans un bastion pour le parti, dont le résultat pourrait menacer le premier ministre John Horgan.

Les électeurs de Nanaimo, qui ont élu des néo-démocrates dans 13 des 15 dernières élections provinciales, seront convoqués aux urnes le 30 janvier pour remplacer Leonard Krog, qui a démissionné l’an dernier après avoir été élu maire de cette ville située sur l’île de Vancouver.

Le départ de M. Krog pourrait compliquer les démarches du gouvernement néo-démocrate, qui dirige la province depuis 2017 avec l’appui des trois membres du Parti vert.

Six candidats sont dans la course: la candidate du NPD Sheila Malcomson, la candidate du Parti vert Michele Ney, le libéral Tony Harris, le conservateur Justin Greenwood, le candidat du Parti de l’île de Vancouver Robin Richardson et le libertarien Bill Walker.

Il y a en ce moment à l’Assemblée législative 40 députés néo-démocrates, trois verts, 42 libéraux, un indépendant et un siège vacant sur un total de 87 sièges.

Si les libéraux gagnent, il y aura égalité entre eux et les néo-démocrates, si on tient compte du président de la Chambre, Darryl Plecas, un libéral qui siège comme indépendant.

Une victoire du Nouveau Parti démocratique (NPD) préserverait le statu quo.

Le professeur Mark Blackell, qui enseigne les sciences humaines à l’université de l’île de Vancouver à Nanaimo, rappelle qu’il s’agit d’une ville reconnue pour être un bastion néo-démocrate. Mais la popularité du candidat libéral, M. Harris, et de la candidate du Parti vert, Mme Ney, pourrait brouiller les cartes, selon lui.

«Nanaimo a subi plusieurs changements graduels à travers le temps en raison d’une économie changeante, maintenant plus axée sur les services, et des gens qui sont déménagés ici, dont beaucoup de gens à la retraite, et plus récemment, des jeunes provenant des Basses-terres continentales à la recherche de maisons plus abordables», a-t-il expliqué.

«Bien que plusieurs personnes qui se sont réinstallées depuis l’Alberta amènent plus d’allégeances conservatrices et libérales, le vote pour le Parti vert est en croissance, surtout chez les jeunes.»

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