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Coronavirus: Ottawa va rapatrier les Canadiens à bord du Grand Princess

Grand Princess
Le navire de croisière Grand Princess Photo: Josh Edelson/AFP

Le Canada va rapatrier par avion, à la demande des États-Unis, ses ressortissants embarqués sur le navire de croisière Grand Princess où des cas de coronavirus ont été détectés, a annoncé dimanche le gouvernement canadien.

Le Grand Princess, qui transportait 3500 passagers et membres d’équipage vers Hawaï, est maintenu depuis mercredi au large des côtes américaines et devrait accoster lundi à Oakland (Californie). Des tests ont révélé que deux passagers et 19 membres d’équipage étaient contaminés.

Ottawa a affrété un avion qui se rendra à San Francisco «après que les États-Unis aient demandé de rapatrier les Canadiens» se trouvant à bord du bateau, précisent dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne et ses homologues de la Santé et de la Défense, Patty Hajdu et Harjit Sajjan.

Sur les 237 Canadiens se trouvant à bord du paquebot, seuls ceux ne présentant aucun symptôme seront autorisés à monter à bord de l’avion affrété par Ottawa.

Ils seront ramenés à la base aérienne de Trenton (Ontario) où «ils seront évalués et soumis à une quarantaine de 14 jours», précise le communiqué.

C’est déjà sur cette base militaire qu’avaient été accueillis et placés en quarantaine 129 Canadiens évacués du paquebot Diamond Princess au Japon en raison du coronavirus. Ils sont tous rentrés chez eux en fin de semaine, aucun ne présentant de symptôme à l’issue de la quarantaine.

Les autorités de Californie ont pour leur part assuré dimanche que les passagers du Grand Princess seraient placés en quarantaine immédiatement après leur débarquement prévu lundi à Oakland.

Le Canada comptait dimanche en fin d’après-midi 60 cas confirmés de coronavirus, la plupart en Ontario (centre) et en Colombie-Britannique (ouest), et aucun décès.

Samedi, les autorités médicales de Colombie-Britannique ont annoncé six nouveaux cas de COVID-19, dont deux personnes âgées résidant dans une maison de retraite médicalisée du nord de Vancouver.

«Ces deux cas nous causent le plus d’inquiétude» en raison de la fragilité des patients de cet établissement de soins de longue durée, avait indiqué lors d’une conférence de presse la responsable des autorités médicales de la province, Bonnie Henry.

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