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Hausse des cas: les bars loins d’être les premiers coupables, selon Legault

François Legault tient un masque bleu pendant un point de presse portant sur le coronavirus
Le premier ministre François Legault a dénoncé lundi un «relâchement» des Québécois, après une augmentation des cas de coronavirus dans la province dans les deux dernières semaines. Photo: Josie Desmarais/Métro

C’est en se rassemblant dans des lieux privés intérieurs que les Québécois ont participé à la récente hausse des cas de COVID-19, pas en fréquentant les bars, assure le premier ministre du Québec, François Legault. Il exclut donc la fermeture des bars, pour l’instant du moins.

La direction générale de Santé publique a fait étude dans les derniers jours pour s’assurer de la provenance des nouveaux cas de coronavirus. Pour une sixième journée consécutive, vendredi, les autorités ont enregistré plus de cent nouveaux cas de COVID-19.

«Après étude, on s’est rendus compte que le problème principal, c’est un problème de rassemblements privés», a précisé le premier ministre Legault, de passage sur la Côte-Nord.

L’élu de la Coalition avenir Québec, rappelle que, malgré la croyance populaire, il est interdit de se rassembler à plus de dix à l’intérieur d’un domicile privé, par exemple. C’est donc le «10-3-2» qui prime.

«La Santé publique ne nous suggère toujours pas de refermer les bars. On va continuer de superviser.» – François Legault, premier ministre du Québec

Rouverts en vitesse le 25 juin, les bars avaient subi les foudres du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, à peine une semaine plus tard, quand certains d’entre eux avaient accueilli des clientèles peu respectueuses des consignes sanitaires.

«Nous n’hésiterons pas à fermer des établissements», avaient-il alors indiqué. Il attendait depuis l’avis de la Santé publique sur une potentielle refermeture de ce secteur économique.

Hausse substantielle du dépistage

Samedi, la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal invitait toute personne ayant fréquenté un bar depuis le 1er juillet à obtenir un test. Depuis, les Montréalais ont afflué vers les cliniques de dépistage, créant de longues files d’attentes.

Toujours est-il que les objectifs d’accélération du dépistage du réseau de la Santé semblent avoir porté fruit. Mercredi, au moment où la populaire clinique de l’Hôtel-Dieu passait à «haut-débit», les autorités effectuaient près de 15 000 tests.

En plein coeur de la première vague, l’objectif de dépistage quotidien du directeur national de santé publique, Horacio Arruda, s’élevait à 14 000. Cette cible n’avait pourtant été atteinte que trois fois.

Le premier ministre Legault se satisfait des nouvelles statistiques. Des 141 nouveaux cas rapportés vendredi, 97 étaient des employés du réseau de la santé, a-t-il précisé.

«Il y a des gens qui interprétaient la hausse du nombre de cas à la fréquentation des bars. Ce n’est pas le cas», a martelé le leader caquiste.

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