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Suspension temporaire du procès de la Loi 21 pour cause de COVID-19

Loi 21: la laïcité ne passe pas par l’absence de symboles religieux, dit un expert
Des opposants à la Loi 21 ont tenu un sit-in à l'entrée du Palais de justice de Montréal le jour de l'ouverture du procès. Photo: Josie Desmarais/Métro

La contestation de la loi 21 sur la laïcité de l’État a été mise sur pause jeudi, à cause d’un cas confirmé de COVID-19.

Selon Frédéric Bérard, avocat au dossier de la loi 21 et chroniqueur pour Métro, la fille d’un autre avocat a été contaminée par la COVID-19. Elle a assisté aux audiences plus tôt dans la semaine.

Le juge Marc-André Blanchard a suspendu le procès. Les parties reviendront en cour vendredi matin afin de déterminer si le procès reprendra au palais de justice ou s’il faudra le poursuivre de manière virtuelle.

La loi 21, ou «Loi sur la laïcité de l’État», est contestée par plusieurs groupes qui vont tenter de la faire annuler, en tout ou en partie. Le procès a débuté le 2 novembre dernier.

Plateau élevé de cas au Québec

La nouvelle survient alors que le Québec peine à faire redescendre le nombre de nouveaux cas de COVID-19. Notamment dans le réseau scolaire. Un record de cas (1448) a été annoncé le 13 novembre et le nombre d’hospitalisations a dépassé le seuil de 600 lundi. Plus de 100 personnes sont maintenant aux soins intensifs.

En début de semaine, le nombre d’écoles et de classes aux prises avec la COVID-19 a fait un bond important. Plus de 1000 écoles ont actuellement des cas de coronavirus. Plus de 1300 classes sont fermées.

Le premier ministre François Legault doit annoncer, en fin de journée, ses intentions concernant le congé des Fêtes. Le gouvernement évalue l’option de prolonger le congé pour permettre des regroupements familiaux plus importants sans risquer de nouvelles éclosions dans les écoles.

Le milieu de l’éducation accueille froidement cette possibilité. Les deux associations regroupant les directeurs d’écoles s’y opposent. L’une d’elles a commandé un sondage montrant notamment que le nombre d’élèves en situation d’échec est trois fois plus élevé que d’habitude.

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