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Marches contre la violence faite aux enfants

Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Des citoyens ont marché samedi dans les rues de Drummondville, Laval, Saint-Jérôme, Sherbrooke et Montréal pour dénoncer la violence faite aux enfants.

En toile de fond, les marcheurs avaient en tête de nombreux cas célèbres d’infanticides qui ont tristement marqué l’histoire récente du Québec: les meurtres d’Olivier et d’Anne-Sophie Turcotte, dont le père Guy a été jugé non criminellement responsable; l’assassinat des trois enfants de Drummondville dont la mère Sonia Blanchette est actuellement accusée; le cas du petit Nathan Garneau, dont l’ex-conjointe de son père, a été jugé inapte à subir son procès.

Les marcheurs ont souligné la mémoire de ces enfants tout en réclamant des lois plus sévères envers ceux qui commettent de tels actes et une révision de la possibilité de ne pas être tenu criminellement responsable de leurs actes pour cause de troubles mentaux.

À Montréal la marche était organisée par Audrey Quenneville, une jeune femme qui, sans être maman, s’est dite très troublée par le cas de Guy Turcotte et émue par le témoignage de la mère Isabelle Gascon.

Sur son invitation, elle mentionnait que ceux qui ont des enfants et ceux qui en auront plus tard doivent se mobiliser pour que les choses changent. Elle reconnaît avoir ressenti une profonde colère en entendant le verdict, mais plutôt que de céder à la haine, elle dit avoir choisi d’agir.

«Je me suis sentie trahie, mais ma colère s’est transformée en quelque chose de constructif. Mon conjoint m’avait d’ailleurs dit arrête de parler et agi, fait quelque chose», a raconté Mme Quenneville.

Elle croit qu’il faut mettre un terme aux «sentences bonbons», mais surtout, chercher à sensibiliser les gens à la violence, sous toutes ses formes, contre les enfants.

La députée libérale Marguerite Blais, a aussi pris part à la manifestation. Elle a expliqué que ce sont les mots d’Yvette Forget, la grand-mère des enfants assassinés de Patrick Desautels, peu avant les fêtes de Noël dernier.

«Je suis une grand-mère moi aussi, j’ai six petits-enfants, a dit Marguerite Blais. Je combats la violence faite aux aînés et on ne peut pas non plus accepter la violence faite aux enfants. Nous avons un devoir, comme société, de protéger les plus vulnérables», a-t-elle ajouté.

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